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Clauss à Lens pour découvrir la Ligue 1

Publié le par Lance

Le Racing a officialisé la signature pour trois saisons de Jonathan Clauss. En fin de contrat à Bielefeld, club de deuxième division allemande promu en Bundesliga, le joueur, capable d'évoluer dans tout le couloir droit, découvrira dans quelques mois la Ligue 1 après avoir évolué dans de nombreuses divisions.

Né à Strasbourg il y près de vingt-huit ans, Clauss a débuté le football à Osthoffen, son village alsacien, avant d'intégrer le centre de formation de Strasbourg. L'aventure au RCSA prend fin alors qu'il évolue en U19. Un épisode vécu douloureusement. "J'étais complétement perdu, je ne savais plus quoi faire de ma vie. C'était vraiment une période compliquée. Avec le recul, je pense que je n'étais pas assez mature, analyse-t-il aujourd'hui. Et puis j'étais petit, frêle. Je n'étais pas prêt dans la tête. C'est après qu'on s'en rend compte."

Clauss s'engage alors dans un autre club de la ville qui abrite le Parlement européen, l'AS Pierrots Vauban Strasbourg. "Je me suis lancé dans les études. J'ai fait une fac de STAPS et je me suis dit que j'allais signer dans un club là, à côté, parce que je n'avais plus la tête au foot. Je me suis dit que c'était fini." Il évolue alors en CFA2 et DH avant de jouer de l'autre côté du Rhin, à Linx (2013-15), en cinquième division allemande. "Ces années m'ont fait du bien, observe-t-il. En Allemagne, l'esprit d'équipe et la volonté de gagner, avec la hargne, et même si on était moyen techniquement, sont omniprésents."

Son retour en France marque le début de son ascension. Clauss signe d'abord à Raon l'Étape (CFA2, 2015-16) où le sollicite Bruno Paterno, son ancien entraîneur à Vauban Strasbourg. "À cette époque, je travaillais à Strasbourg, explique l'Alsacien. Je livrais des journaux. Je lui ai dit que s'il me conduisait à l'entraînement et me ramenait chez moi après, j’étais OK. Je ne me voyais pas faire deux heures de route. Et c'est ce qu'il a fait." Une saison lui suffit pour convaincre Avranches (2016-17) de lui donner sa chance à l'étage supérieur. "Les dirigeants m'ont donné une belle opportunité pour faire un point sur ma carrière, de voir si j'avais le niveau pour aller plus haut ou au contraire de montrer mes limites et de rester en National. Je me suis un peu jeté dans la gueule du loup, c'était quitte ou double. Finalement, j'ai fait une belle saison et je me suis fait connaître."

Lors de son séjour en Normandie, Clauss est désigné meilleur latéral de National et participe au beau parcours en Coupe de France des joueurs de la cité voisine du Mont Saint-Michel. Il inscrit un but contre Laval, en 1/32 de finale. "Des médias ont comparé mon but à ceux qu'a pu inscrire Lionel Messi, rigole-t-il. La vidéo a fait le tour du monde et a été visionnée plus de deux millions de fois sur internet." Après des qualifications face à Fleury-Mérogis et Strasbourg, son club formateur, l'aventure prend fin en quart de finale, au Stade d'Ornano, contre le PSG. "C'est gravé à vie, confie-t-il. Si j'ai la chance de raconter ça à mes enfants, à mes petits-enfants, je le ferai parce que c'est une sensation incroyable, surtout quand on sait d'où je sors. Voir le stade plein de supporters qui n'étaient que pour nous, 25 000 personnes !".

Sa bonne saison à Avranches lui permet de découvrir la Ligue 2 sous le maillot de Quevilly (2017-18). Un match l'a particulièrement marqué : le déplacement à Bollaert, où son équipe s'était inclinée (2-0). "Lens m'a vraiment vraiment impressionné, disait-il avec enthousiasme. Bollaert, je n'avais jamais vécu ça ailleurs. Le stade est magnifique, les supporters incroyables. On entend qu'eux ! C'est perturbant et à la fois magnifique. Une grande tribune qui chante à côté de vous, il faut rester concentré dans le match, mais c'est tellement impressionnant que ça attire le regard !"

Après deux saisons à Bielefeld, celui qui avait abandonné l'idée de devenir professionnel aura deux fois par mois l'occasion de jouer le long de la tribune Marek. Le profil de Clauss pourrait plaire aux supporters lensois. "Je suis un ancien attaquant, met en avant le joueur. Je garde cette philosophie. Une fois que j'ai récupéré la balle, tout reste à faire. Je viens de derrière et je suis lancé. L'objectif est d'être acteur. Je trouve dommage qu'un latéral reste derrière et ne participe pas au jeu."

Lance et FatherTom

Source : DNA, Ouest France, QRM, wesport.fr, austade.fr

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La saison 2019-20 en chiffres

Publié le par FatherTom

1 Le 2 novembre, les Lensois ont confirmé leur statut de baleine de la Ligue 2 en battant Lorient(voir notre article Le très gros poisson et la baleine). Ils sont montés ce jour-là sur la première place du podium, position occupée en tout à quatre reprises cette saison.

1 Les Lensois ont obtenu le meilleur bilan de la saison à domicile. Ils y ont marqué trente points (neuf victoires, trois nuls, deux défaites). Seules les équipes normandes du Havre (1-3, le 17 août) et de Caen (1-4, le 22 février) sont reparties de Bollaert avec les trois points.

1 Les arbitres ont eu du travail face aux joueurs du RCL : il n'y a qu'un match, le premier de la saison au Mans, au cours duquel ils n'ont reçu aucun carton jaune !

2 L'histoire retiendra que c'est à la deuxième place que les Sang et Or ont terminé cette saison. Ils ont été champions d'automne en terminant la phase aller à la première place et ont ensuite ralenti la cadence. Ils ne comptaient en effet que le dixième bilan sur la phase retour lorsque la saison a pris fin, après neuf matches disputés durant la phase retour.

2 Seules deux équipes sont tombées deux fois lors de leurs deux rendez-vous face aux Lensois, même s'il est vrai que ce chiffre ne pouvait pas dépasser neuf cette saison. Ceux qui ont permis aux Nordistes de prendre six points contre eux cette saison sont le Paris FC (2-1, le 28 septembre ; 0-2, le 2 mars) et Orléans (1-4, le 7 octobre ; 1-0, le 9 mars).

2 À deux reprises, les Lensois ont concédé deux défaites de suite, pire série de la saison. Cela est arrivé en août face au Havre (1-3) puis à Troyes (2-0) ainsi qu'en février à Châteauroux (3-2) et face à Caen (1-4).

3 C'est le nombre de penalties sifflés et encaissés par les Lensois cette saison. Les auteurs sont le Clermontois Adrian Grbic le 10 août et les Caennais Malik Tchokounté et Prince Oniangué le 22 février.

3 Florian Sotoca et ses partenaires ont terminé la saison au troisième rang du classement de l'offensive. Ils sont devancés par les Bretons de Lorient et de Guingamp.

3 C'est le nombre d'équipes qui n'ont pas encaissé de but face au RCL. Les Artésiens n'ont joué qu'un match face à chacune de ces trois équipes (Auxerre, Nancy et Valenciennes).

3 Comme une saison avant, les joueurs du Racing ont terminé la saison avec la troisième meilleure défense de Ligue 2. C'est la quatrième fois au cours des cinq derniers Championnats que les Sang et Or finissent dans le quatuor de tête au classement des défenses.

4 Comme en 2015-16, en 2016-17 et en 2018-19, la plus longue série de victoires consécutives s'est arrêtée en 2019-20 après quatre matches. Entre le 16 septembre et le 7 octobre, les joueurs de Philippe Montanier ont aligné des succès face à Châteauroux (1-0), à Caen (0-2), face à Paris (2-1) et à Orléans (1-4).

4 Cette série prolifique est apparue après un enchaînement de quatre rencontres sans gagner. Entre la victoire face à Guingamp (2-0) le 3 août et le succès récolté dans la douleur face à Châteauroux (1-0) le 16 septembre, les Sang et Or ont buté sur Clermont (1-1), Le Havre (1-3), Troyes (2-0) et Grenoble (2-2).

4 La première défaite de la saison a eu lieu dès la quatrième journée. C'était un samedi d'été, le 17 août, face au Havre (1-3).

4 Orléans et Sochaux sont les deux équipes à avoir payé la facture la plus salée. Le 7 octobre dans le Loiret et le 23 novembre à Bollaert face aux Lionceaux, les Sang et Or ont à chaque fois réussi à inscrire quatre buts, meilleure performance de la saison.

4 Le 22 février, c'était opération portes-ouvertes à Bollaert. Les Nordistes avaient-ils choisi de lâcher Philippe Montanier ? Toujours est-il que pour le dernier match de l'ancien entraîneur de Boulogne à la tête du RCL, ses joueurs ont encaissé quatre buts face à Caen (1-4).

4 Simon Banza, Gaëtan Robail et Florian Sotoca terminent le Championnant meilleurs passeurs nordistes avec chacun quatre passes décisives. Robail et Sotoca ont également offert chacun un autre but en Coupes.

4 Yannick Cahuzac a manqué quatre matches sur suspension. À trois reprises, il l'a dû à une accumulation de cartons jaunes.

4 Seuls trois quarts de la saison ont été joués mais les Sang et Or ont quand même reçu quatre cartons rouges. Ils n'en ont jamais moins reçu au cours des cinq précédents Championnats. Un seul résulte de deux cartons jaunes : celui reçu par Yannick Cahuzac à Valenciennes. Simon Banza contre Niort, Clément Michelin contre Caen et Aleksandar Radovanovic à Valenciennes ont eux été exclus directement.

5 C'est le nombre de défaites concédées cette saison par les Artésiens. Ceux-ci ont perdu face au Havre (1-3, le 17 août), à Troyes (2-0, le 24 août), à Valenciennes (2-0, le 29 novembre), à Châteauroux (3-2, le 17 février) et contre Caen (1-4, le 22 février).

5 À deux reprises, les Sang et Or sont parvenus à inscrire au moins un but au cours de cinq rencontres de suite. C'est très loin de la performance réalisée par les joueurs d'Antoine Kombouaré en 2015-16 : ceux-ci avaient réussi à tromper le gardien durant dix-sept journées de suite.

5 Le Racing a obtenu le cinquième meilleur bilan de la saison à l'extérieur. Les joueurs du Pas-de-Calais ont ramené vingt-trois points de leurs déplacements. Seules les équipes d'Ajaccio, Lorient, Troyes et Clermont ont fait mieux.

5 Cinq doublés ont été réussis par quatre joueurs : Gaëtan Robail à Rodez (1-2, le 11 novembre), Simon Banza contre Chambly (3-0, le 3 décembre), Florian Sotoca à Ajaccio (1-2, le 14 décembre) puis à Paris (0-2, le 2 mars), et Jules Keita en Coupe de France face à Boulogne (3-1, le 16 novembre).

6 Elles sont six équipes à ne pas être parvenues à marquer face à Lens : Auxerre, Chambly, Lorient, Nancy, Niort et Sochaux. Chacune de ses équipes n'a joué qu'une fois contre le Racing. Autrement dit, les Lensois ont encaissé au moins un but face à chacune des neuf équipes qu'ils ont affrontées deux fois.

6 C'est le nombre d'équipes restées invaincues face à Lens cette saison. Parmi elles, trois l'ont été à l'issue de deux rencontres (Clermont, Grenoble, Le Havre) et trois n'ont eu à résister que lors d'un match pour entrer dans cette catégorie (Auxerre, Nancy, Valenciennes).

8 À huit reprises, les Sang et Or ont concédé le match nul. Les quatre premiers ont eu lieu lors de la phase aller : à Clermont (1-1), à Grenoble (2-2), face à Auxerre (0-0) et à Nancy (0-0). Les quatre autres sont intervenus lors de la phase retour raccourcie : à Guingamp (1-1), contre Clermont (1-1), au Havre (0-0) et contre Grenoble (0-0). Les trois premiers de cette deuxième série ont d'ailleurs eu lieu lors de trois journées consécutives.

8 Toutes compétitions confondues, huit penalties ont été sifflés en faveur des Nordistes. Sept ont été transformés : par Tony Mauricio (à Clermont, à Grenoble, contre Châteauroux et contre Lorient), par Walid Mesloub (face à Clermont en Coupe de la Ligue), par Simon Banza (à Orléans) et par Florian Sotoca (contre Orléans). Seul Tony Mauricio a vu l'une de ses tentatives repoussée. À Châteauroux, l'ancien joueur de VA a succédé à Abdellah Zoubir, dernier artésien à ne pas réussir un coup de pied arrêté.

8 Florian Sotoca - qui a inscrit huit buts en Ligue 2 - termine la saison au rang de meilleur buteur lensois. C'est la première fois depuis l'exercice 2015-16 qu'aucun Artésien ne franchit la barre des dix buts, Wylan Cyprien ayant alors bouclé la saison avec sept buts au compteur lors d'un exercice qui était allé à son terme. Sotoca a par ailleurs également marqué un but en Coupes.

10 Les Artésiens ont étiré sur dix journées leur meilleure série d'invincibilité. C'est mieux que la saison dernière, quand les joueurs de Philippe Montanier étaient restés invaincus durant six journées, mais moins bien qu'en 2015-16 lorsque ceux d'Antoine Kombouaré avaient tenu douze journées sans perdre. Cette saison, la performance a été effectuée entre la défaite concédée à Troyes (2-0) le 24 août et celle ramenée de Valenciennes (2-0) le 29 novembre.

12 Le 2 septembre, les Lensois étaient revenus de loin en arrachant un point à Grenoble (2-2) grâce à un but de Simon Banza dans les arrêts de jeu. À l'issue de cette rencontre, ils se classaient douzièmes, soit leur pire classement de la saison.

14 Les Sang et Or ont réalisé quatorze blanchissages durant la saison, soit en moyenne lors d'un match sur deux. À deux reprises, ils ont su enchaîner trois rencontres sans encaisser le moindre but : entre octobre et novembre face à Auxerre (0-0), à Nancy (0-0) et face à Lorient (1-0), puis entre janvier et février au Havre (0-0), face à Troyes (1-0) et face à Grenoble (0-0).

15 C'est le nombre de victoires cumulées cette saison par les joueurs du Racing. Douze d'entre-elles ont eu lieu lors de la phase aller et seulement trois lors de la phase retour.

15 Pour la deuxième saison de suite, les Lensois ont terminé l'exercice avec une différence de buts positive. Après un différentiel de vingt-et-un buts il y a un an, les joueurs du Racing ont cette fois marqué quinze buts de plus qu'ils n'en ont encaissés.

22 Les Nordistes ont été à vingt-deux reprises (sur vingt-huit journées disputées) dans le trio de tête. Ils ont été en position de monter directement à dix-huit reprises. Entre le 7 octobre, après une victoire à Orléans (1-4), et le 9 mars, date de la dernière rencontre face à cette même équipe (1-0), ils ont passé quasiment un demi-Championnat en ne laissant qu'une fois l'une des deux premières places. C'était après la défaite face à Caen (1-4), le 22 février.

24 Les gardiens artésiens ont dû aller rechercher le ballon au fond de leurs filets à vingt-quatre reprises. Avec 0,86 but encaissé par rencontre, ils ont fait moins bien qu'un an plus tôt (0,74 but pris par match).

28 Le couperet est tombé le 28 avril avec le discours du Premier ministre : la saison 2019-20 ne comprendrait que vingt-huit journées. Deux jours plus tard, le Racing apprenait l'officialisation de sa montée en Ligue 1.

36 Philippe Montanier et Franck Haise ont convoqué en tout trente-six joueurs cette saison. Trois ont eu leur nom sur une feuille de match sans disputer la moindre minute : Kandet Diawara (à Nîmes en Coupe de la Ligue), David Pereira Da Costa (face à Orléans) et Moussa Sylla (contre Guingamp et à Clermont).

39 Les supporters lensois ont pu fêter trente-neuf buts en Championnat. Avec 1,39 but marqué en moyenne par match, les joueurs du Racing ont fait moins bien qu'en 2016-17 lorsque Cristian Lopez et ses partenaires avaient inscrit 1,55 but en moyenne par rencontre.

47 Parmi les Lensois qui ont joué en Championnat, Benjamin Moukandjo est celui qui a cumulé le plus faible temps de jeu. L'attaquant a porté le maillot nordiste pendant seulement 47 minutes. Toutes compétitions confondues, Mouaad Madri a dû se contenter de dix minutes de présence face à Boulogne en Coupe de France. Personne d'autre n'a aussi peu joué.

53 Le RCL entre dans l'histoire : jamais une équipe n'est montée en Ligue 1 avec aussi peu de points ! La faute, évidemment, à l'arrêt brutal de la saison... C'est habituellement un faible total pour accéder en division supérieure, mais c'est déjà mieux que lors des saisons 2017-18 (43 points), 2012-13 (45 points) et 2011-12 (48 points). Les Sang et Or ont pris en moyenne 1,9 point par match (du jamais vu depuis la descente de 2008). Dans le détail, ils ont pris 40 points lors de la phase aller (2,1 points par match) et treize lors de la phase retour écourtée (1,4 point par rencontre).

62 C'est le nombre de cartons jaunes reçus, toutes compétitions confondues, par les Nordistes (soit en moyenne 1,9 par match). Avec ouze avertissements, Yannick Cahuzac a pris près d'un cinquième de ces cartons !

265 Il s'était écoulé 265 minutes entre deux penalties sans que les Lensois ne parviennent à faire trembler les filets, pire série de la saison, plus courte que celles de ces dernières saisons. Les Nordistes ont buté sur les défenses adverses entre le but de Simon Banza à Orléans le 7 octobre et celui de Tony Mauricio face à Lorient le 2 novembre. À domicile, aucun but n'a été célébré pendant 234 minutes entre les réalisations de Clément Michelin face à Paris le 28 septembre et de Tony Mauricio face à Lorient le 2 novembre. À l'extérieur, les Sang et Or ont été inoffensifs durant 216 minutes entre les buts de Gaëtan Robail à Guingamp le 18 janvier et de Cheick Doucouré à Châteauroux le 17 février.

352 Jean-Louis Leca est resté invaincu durant 352 minutes à l'automne, meilleure série de la saison. Aucun but n'a en effet été encaissé entre celui de l'Orléanais Joseph Lopy le 7 octobre et celui du Ruthénois Valentin Henry le 11 novembre. À Bollaert, les Artésiens ont tenu durant 527 minutes sans prendre de but entre ceux du Parisien Romain Armand le 28 septembre et du Clermontois Adrian Grbic le 25 janvier. En déplacement, les différents locaux ont été impuissants face à la défense du RCL pendant 172 minutes entre les réalisations de Lopy et de Henry.

2 430 Jean-Louis Leca a eu cette saison l'honneur de porter le maillot lensois durant 2 430 minutes. Toutes compétitions confondues, c'est le Nordiste qui a le temps de jeu le plus important cette saison. Le portier du Racing a cumulé toutes ces minutes en Championnat ! Florian Sotoca est le joueur de champ qui a le plus joué toutes compétitions confondues (2 362 minutes), Zakaria Diallo celui à avoir eu le temps de jeu le plus important en Ligue 2 (2 174 minutes).

26 266 En moyenne, un match à Bollaert (la rencontre à huis clos face à Orléans exclue) a réuni cette saison 26 266 personnes. C'est la meilleure affluence moyenne depuis la saison 2016-17. Le nombre d'entrées a dépassé la barre des 30 000 personnes à une seule reprise : face à Lorient le 2 novembre quand 32 011 spectateurs garnissaient les tribunes de Bollaert.

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Haise confirmé

Publié le par Lance

Le Racing Club de Lens a annoncé ce 8 mai que Franck Haise serait l'entraineur des Sang et Or la saison prochaine. Nommé en remplacement de Philippe Montanier au mois de février, celui qui était arrivé dans le Pas-de-Calais en septembre 2017 pour diriger l'équipe réserve conserve donc sa place en équipe première. Sous ses ordres, les Sang et Or ont pris six de leurs cinquante-trois points, total qui leur a suffi pour rejoindre l'élite en raison de l'arrêt des compétitions à dix journées du terme de l'exercice 2019-20.

Il est difficile d'émettre un avis sur cette nomination, tant l'expérience de Haise est faible en tant que numéro un dans le monde professionnel. Entraîneur adjoint durant quelques mois à Lorient, il a dirigé deux matches des Merlus (un nul, une défaite) en Ligue 1 à l'automne 2016 avant d'en diriger deux de Ligue 2 au RCL. Très peu expérimenté, le natif de Mont-Saint-Aignan (Normandie) devrait bénéficier de l'apport d'un nouvel adjoint et d'un nouveau préparateur physique. Le nom de Lilian Nalis, ancien partenaire de Haise à Laval entre 1995 et 1997 et actuel conseiller technique de Bastia, est évoqué. Nalis a été durant cinq saisons entraîneur adjoint à Laval (2014-16) et au Havre (2016-19).

"Franck n’est pas un choix par défaut", s'empresse d'expliquer Arnaud Pouille alors que plusieurs médias ont indiqué que les dirigeants lensois ont discuté ces derniers jours avec plusieurs entraîneurs (les noms de Rémi Garde et de Valérien Ismaël ont été avancés). "Sa philosophie de jeu équilibrée mais portée vers l’avant correspond à l’ADN du Racing", poursuit le directeur général. On ne demande qu'à le vérifier mais le doute est permis. Sur la pelouse du Paris FC puis dans un Stade Bollaert à huis clos, Haise avait mis en place un système dans lequel ne figure que trois postes offensifs et avait choisi de terminer les rencontres avec un de moins. On a déjà vu plus équilibré et plus porté vers l'avant...

Lance

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L'histoire du RCL aurait été différente...

Publié le par Lance

La fin du Championnat de France de Ligue 2 version 2019-20 pourrait ne jamais être disputée. Le classement actuel, établi au terme de la vingt-huitième journée, pourrait être considéré comme étant le classement final alors que 26,3% de la compétition n'aurait pas été disputé. Lens en tirerait profit pour retrouver la Ligue 1 tandis que d'autres clubs pourraient logiquement se sentir lésés (voir notre article Lens serait l'un des rares à en profiter).

Si de précédentes saisons avaient pris fin au même stade de la compétition, l'histoire du Racing Club de Lens aurait été différente. Exemples lors des vingt-cinq dernières années.

Saison 1997-98 : rien d'historique !
Ce qu'il se serait passé. Le championnat de Première Division est arrêté à l'issue de la vingt-cinquième journée*. Pour leur dernier match de la saison, disputé un mercredi du mois de février devant 18 653 spectateurs, les joueurs de Daniel Leclercq obtiennent une belle victoire contre Lyon (3-0) grâce à des buts inscrits par Anto Drobnjak, Michaël Debève et Philippe Brunel. Le Racing finit cette saison raccourcie à la quatrième place derrière Marseille, Metz et Monaco. Après une saison ratée en 1996-97, le RCL se qualifie pour la Coupe de l'UEFA, comme à l'issue des saisons 1994-95 et 1995-96.

Ce qu'il s'est en fait passé. Ceux qui ont entendu parler d'un Druide, d'une fête à Bollaert en pleine nuit, d'une qualification en Ligue des Champions et d'un Stade Wembley aux couleurs Sang et Or n'ont pas rêvé. Le championnat est bien allé à son terme et le RC Lens a réalisé en 1997-98 la plus belle saison de son histoire. Huit jours après avoir battu Lyon, Jean-Guy Wallemme et ses partenaires se sont inclinés à Châteauroux (0-1). Ils ont enchaîné par sept succès de rang contre Bordeaux (1-0), à Monaco (0-1), contre Paris-SG (3-0), à Metz (0-2, victoire leur permettant de prendre aux Lorrains la première place de D1), contre Rennes (3-0), à Cannes (0-2), contre Bastia (5-1) et ont conquis le titre de Champion de France à Auxerre (1-1) lors de la dernière journée. L'équipe de Daniel Leclercq a également brillé dans les coupes avec une finale de Coupe de France et une demi-finale de Coupe de la Ligue. La qualité de jeu était également au rendez-vous. Les supporters se sont régalés. "Des joueurs héroïques, un public fantastique pour une saison historique" résume une banderole à Bollaert. Heureusement que la saison 1997-98 s'est jouée en entier !

Saison 1998-99 : retour à l'ordinaire
Ce qu'il se serait passé. Le Championnat est stoppé après un succès du Racing à Auxerre (1-2, buts nordistes de Pascal Nouma et Philippe Brunel). Tenant du titre, Lens se classe septième. Encore qualifiés dans les deux coupes nationales, Frédéric Déhu et ses partenaires ne peuvent défendre leurs chances contre Laval en Coupe de France ni à Rennes en Coupe de la Ligue, les deux épreuves étant également arrêtées.

Ce qu'il s'est en fait passé. La fin de Championnat a permis aux Lensois de gagner une place et de finir l'exercice en sixième position. Le RCL s'est incliné en huitième de finale de Coupe de France contre Laval (1-1, 2-4 t.a.b.) mais a brillé en Coupe de la Ligue. Vainqueur à Rennes en quart de finale (0-1, but de Pascal Nouma) et contre Sochaux en demi-finale (2-0 a.p., buts de Daniel Moreira et de Philippe Brunel), Lens a retrouvé Metz en finale au Stade de France. Un magnifique but de Daniel Moreira a permis aux Sang et Or de l'emporter (1-0) et à Daniel Leclercq d'offrir la Coupe aux milliers de supporters lensois présents à Saint-Denis. "Quelle belle fin de siècle !" clame une immense banderole dans le virage aux couleurs Sang et Or.

Saison 1999-2000 : le parcours européen semblait si beau...
Ce qu'il se serait passé. La saison est arrêtée* après une victoire contre Auxerre (2-1), le 5 février 2000, grâce à un doublé d'Olivier Dacourt. Le milieu de terrain inscrit le but vainqueur sur un magnifique coup-franc. Lens se classe dixième. Plus embêtant, l'arrêt de la saison empêche les joueurs de François Brisson de poursuivre leur beau parcours en Coupe de l'UEFA. Après avoir éliminé les équipes du Maccabi Tel-Aviv, de Vitesse Arnhem et de Kaiserslautern, le RCL s'était qualifié pour les huitièmes de finale en Coupe d'Europe. La double confrontation face à l'Atlético Madrid ne peut pas avoir lieu.

Ce qu'il s'est en fait passé. Le club du Pas-de-Calais a réalisé une bonne fin de saison, prenant seize points sur vingt-sept dans les neuf journées ayant suivi la victoire contre Auxerre (4ème bilan de D1). Lens s'est classé cinquième à l'issue de la trente-quatrième journée et s'est ainsi qualifié pour la Coupe Intertoto.
Son parcours en Coupe de l'UEFA a fort heureusement pu se poursuivre. Après avoir éliminé l'Atlético Madrid en huitième de finale (2-2 ; 4-2), les Sang et Or ont éliminé le Celta Vigo en quart de finale (0-0 ; 2-1) avant de tomber en demi-finale contre Arsenal (1-0 ; 1-2). Le match retour contre les Galiciens a assurément offert l'une des plus belles ambiances de l'histoire du Stade Bollaert. Qu'il aurait été dommage de ne pas la vivre !

Saison 2001-02 : Lens champion de France !
Ce qu'il se serait passé. Les joueurs de Joël Muller s'inclinent à Auxerre (1-0) lors de la vingt-cinquième* journée. L'unique but de la rencontre est inscrit par Olivier Kapo à la 68ème minute de jeu. Les Sang et Or sont sacrés Champions de France avec quatre points d'avance sur Lyon. Joël Muller est un héros, le plus grand entraîneur de l'histoire du Racing !

Ce qu'il s'est en fait passé. Les joueurs de Joël Muller ont peiné en fin de Championnat et n'ont pris que douze points sur vingt-sept entre la vingt-sixième et la trente-troisième journée quand Lyon en a pris sept de plus. Le titre s'est disputé dans une confrontation directe entre les deux équipes, lors de la dernière journée à Gerland. Battus par l'OL (3-1), les Artésiens ont cédé la première place aux Gones, sacrés pour la première fois de leur histoire, et terminent deuxièmes.

Saison 2005-06 : Lens rate l'Europe
Ce qu'il se serait passé. La saison est stoppée après une vingt-huitième journée lors de laquelle les Lensois ont battu l'AC Ajaccio (1-0, but de Daniel Cousin). Ils terminent la saison à la septième place et ratent la qualification pour la Coupe d'Europe.

Ce qu'il s'est en fait passé. Les Sang et Or ne se sont inclinés qu'une seule fois lors des dix dernières journées, à Saint-Étienne (2-0). Lens (sixième) a remporté contre Lille (troisième) un somptueux Derby du Nord (4-2, buts lensois de Olivier Thomert, Daniel Cousin, Seydou Keita et Pierre-Alain Frau) lors de l'antépénultième journée. Grâce à une victoire contre Nantes (3-1, buts lensois inscrits par Jussiê, Aruna Dindane et Adama Coulibaly) lors de la trente-huitième journée, l'équipe entraînée par Francis Gillot est passée de la sixième à la quatrième place, troquant ainsi un billet pour la Coupe Intertoto contre une qualification pour la Coupe de l'UEFA, fréquentée jusqu'en huitième de finale, contre le Bayer Leverkusen.

Saison 2006-07 : Lens retrouve la Ligue des Champions !
Ce qu'il se serait passé. Les Sang et Or ne parviennent pas à battre Sedan (1-1, but lensois de Seydou Keita) lors de la vingt-huitième journée. Avec six points d'avance sur Lille, ils sont solidement attachés à la deuxième place et se qualifient pour la Ligue des Champions. Le "mercato parfaitement maîtrisé" de Francis Collado a effectivement été une réussite. Francis Gillot poursuit l'aventure au Racing.

Ce qu'il s'est en fait passé. Le "mercato parfaitement maîtrisé" ne l'était pas du tout et marque le départ d'une descente aux enfers. Les Lensois - qui se sont inclinés à Auxerre, contre Paris et à Rennes lors des trois journées ayant suivi la réception de Sedan - n'ont pris que huit points lors des dix dernières rencontres de Ligue 1. Arrivés avec la troisième place à Troyes (3-0) pour la dernière journée de championnat, ils ont laissé échapper une qualification pour le troisième tour préliminaire de Ligue des Champions et ont dû se contenter de la cinquième place, synonyme de Coupe Intertoto. Francis Gillot a démissionné de son poste d'entraîneur. Et le pire est à venir...

2007-08 : Ouf, Lens évite la catastrophe !
Ce qu'il se serait passé. Guy Roux succède à Francis Gillot mais se retire après quatre matches (deux nuls, deux défaites). Jean-Pierre Papin prend la tête de l'équipe mais ne parvient pas à lui faire quitter le bas du classement. Lens est en position de relégable à la trêve et entame l'année 2008 par une élimination en Coupe de France, contre Niort. Bollaert gronde. Daniel Leclercq est appelé pour diriger l'équipe aux côté de JPP. La potion magique du Druide est toujours aussi efficace. Après une défaite à Paris (3-0), Lens écrase l'incontestable leader lyonnais (3-0), s'impose à Valenciennes (1-2), prend un point contre Strasbourg (2-2) et corrige Caen à d'Ornano (1-4). Lens est quatorzième à l'issue de la vingt-quatrième journée mais - bien que livrant des prestations correctes - est à nouveau en déficit de points lors des quatre journées suivantes : nul contre Nice (0-0), défaite à Nancy (2-1), nul contre Toulouse (1-1) et à Auxerre (0-0). Le RCL est seizième lorsque la saison est stoppée. Lens se maintient et évite une catastrophe dont il aurait mis de très nombreuses années à se remettre des conséquences économiques. Dix jours avant son match en Bourgogne, Vitorino Hilton et ses partenaires ont éliminé Le Mans dans une demi-finale de Coupe de la Ligue à suspens (4-5 a.p.). La finale contre le PSG est annulée.

Ce qu'il s'est en fait passé. La finale de Coupe de la Ligue a en bien eu lieu. Les Nordistes ont été insultés et volés au Stade de France (1-2, but lensois marqué par Éric Carrière). Lens n'a gagné qu'une seule de ses quatorze dernières rencontres de Championnat (3-2 contre Sochaux) et a été relégué à l'issue d'un match nul (2-2) contre Bordeaux, lors de la trente-huitième journée, en finissant la saison dix-huitième (il n'y avait pas de barrage à l'époque) avec quarante points. La catastrophe sportive et économique a bien eu lieu.

Saison 2016-17 : Solferino comme Mammadov ; Casanova comme Kombouaré !
Ce qu'il se serait passé. Le rachat du Racing par Hafiz Mammadov en juin 2013 avait permis au club du bassin minier de retrouver l'élite en mai 2014 ; celui effectué par Solferino en mai 2016 a eu le même effet. Bien que critiqué pour la qualité du jeu pratiqué par son équipe, Alain Casanova a réussi son pari et a emmené en une saison le Racing en Ligue 1, comme Antoine Kombouré trois ans plus tôt. Le Championnat n'a pas pu aller à son terme mais a pris fin sur un beau succès pour les Lensois, vainqueurs dans le temps additionnel du Red Star (3-2, but vainqueur marqué par Cristian Lopez) dans un Stade Jean Bouin majoritairement acquis aux couleurs Sang et Or. Deuxième à trois points du leader brestois, Lens est promu grâce à une meilleure différence de buts que Reims (+9 pour les Nordistes, +7 pour les Champenois).

Ce qu'il s'est en fait passé. Et bien non, les dix dernières journées se sont bien disputées. Malheureusement ! Vainqueurs contre Sochaux (2-1) puis à Reims (0-2), les joueurs d'Alain Casanova étaient leaders au soir de la trentième journée. Menant au score contre Niort (3-1) et deuxièmes à quelques minutes du terme de la saison, ils ont été doublés par Troyes (vainqueur à Sochaux à la 88ème minute) puis Amiens (vainqueur à Reims à la 96ème minute). Les Lensois ont eu énormément de mal à se remettre de ce cauchemar.

Saison 2018-19 : Lens privé d'un pré-barrage dans un Bollaert en feu
Ce qu'il se serait passé. La saison est arrêtée lors de la vingt-huitième journée, à l'issue d'un succès contre Auxerre (2-0, buts de Yannick Gomis et de Grejohn Kyei sur une magnifique bicyclette). Quatrième, Lens n'a pas la possibilité de recevoir le Paris FC (cinquième), lors du premier tour des pré-barrages, ni, en cas de qualification, de se déplacer au deuxième tour à Lorient (troisième).

Ce qu'il s'est en fait passé. Cinquièmes à l'issue de la phase régulière du Championnat, les Sang et Or ont bien affronté le Paris FC au premier tour des pré-barrages. Le match ne s'est pas joué dans la capitale mais dans le Pas-de-Calais. Qualifiés aux tirs au but, Guillaume Gillet et ses partenaires se sont rendus à Troyes au tour suivant, avant d'échouer en barrage contre Dijon.

Lance et FatherTom

* Des saisons 1997-98 à 2001-02, le Championnat de France de Première Division s'est disputé entre dix-huit clubs. Retirer 26,3% de la compétition équivaut donc à mettre fin à l'exercice à l'issue de la vingt-cinquième des trente-quatre journées que comportait alors une saison.

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Lens reste un bon payeur

Publié le par Lance

Comme la saison passée, France Football a publié le classement des vingt footballeurs les mieux payés de Ligue 2.

Il y a un an, cinq joueurs du Racing figuraient dans ce classement :
- Achraf Bencharki était rémunéré 1,2 million d'euros (30 %, soit 360 000 euros payés par le RCL ; 70% par Al-Hilal) sur l'ensemble de la saison. Il était le joueur de L2 le mieux rémunéré (et oui...). ;
- Thierry Ambrose avait gagné 960 000 euros (30%, soit 288 000 euros pris en charge par le RCL, 70% par Manchester City). Il était le deuxième joueur le mieux payé de Ligue 2 (et oui...) ;
- Guillaume Gillet avait gagné 480 000 euros, ce qui faisait de lui le septième joueur le mieux rémunéré de Ligue 2 ;
- Jean-Louis Leca avait gagné 360 000 euros, soit la treizième rémunération de Ligue 2 ;
- Massadio Haïdara avait gagné 300 000 euros, soit le dix-huitième salaire de Ligue 2.

Un an plus tard, le Racing compte encore cinq joueurs dans ce classement et y est toujours le club le mieux représenté. Le joueur le plus mieux payé de Ligue 2 n'est cependant plus dans le Pas-de-Calais mais en Seine-Maritime. Il s'agit de Tino Kadewere, rémunéré 720 000 euros dont une partie payée par Lyon.
- Guillaume Gillet apparaît à la deuxième place de ce classement. Avec 480 000 euros, il est le joueur le mieux rémunéré parmi ceux payés en intégralité par le club dont il porte le maillot;
- Yannick Cahuzac et Jean-Louis Leca sont rémunérés cette saison 360 000 euros chacun, soit les dixièmes revenus de L2 ;
- Steven Fortes et Massadio Haïdara perçoivent chacun 300 000 euros sur l'ensemble de la saison, soit la quatorzième rémunération de Ligue 2.

Chacun pourra juger si la place occupée au classement des revenus correspond à ce que serait le classement des joueurs les plus performants de Ligue 2...

Lance

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