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427 articles avec humeur

Sikora cherche la solution

Publié le par Lance

Le Racing est reparti vaincu du Havre, samedi (1-0). Les Lensois sont passés à côté de leur match. Dominés, ils ont été sauvés à plusieurs reprises par Jérémy Vachoux, dont le retour sur le banc de touche serait incompréhensible, et ont logiquement fini par céder.

Éric Sikora a réussi le premier chantier qu'il s'était fixé : construire une défense plus solide. Alors que les Sang et Or avaient le pire bilan après six journées (quinze buts encaissés, soit une moyenne de 2,5 buts par match), ils possèdent depuis la meilleure défense de Ligue 2 (six buts encaissés, soit 0,6 but par rencontre). Le renforcement du milieu de terrain a contribué à cette nouvelle solidité. Profitant du retour de Clément Chantôme, l'entraîneur artésien fait désormais jouer son équipe en 4-3-3.

Lens peine en revanche offensivement. Le RCL se crée peu d'occasions et inquiète rarement ses adversaires. Sikora a du mal à enclencher la deuxième étape de son travail. L'entraîneur accorde la priorité au secteur défensif et continue de favoriser un football de contres. L'attaquant de pointe, qu'il se nomme Fortuné, Lopez ou Maazou, est souvent trop isolé dans le nouveau 4-3-3 lensois. Avant sa première victoire de la saison, contre Quevilly, les Nordistes avaient marqué sept buts en sept matches ; s'ils possèdent depuis un bilan de quatorze buts en neuf matches, ils le doivent essentiellement à la prolifique soirée de Bourg-en-Bresse (0-6). Sans cette rencontre, la moyenne de buts inscrits tombe à huit buts en huit matches, soit la même qu'en début de saison.

La solution peut passer par un retour au 4-4-2. Sikora avait observé que ses joueurs sont "capables de passer en 4-4-2 comme à Nancy et contre Reims où on a été plus dangereux." Pas sûr cependant que ce soit la solution privilégiée par l'entraîneur lensois puisqu'il souligne que "nous nous procurons toujours des situations pour marquer, à des moments importants" et considère que le remède aux difficultés offensives de son équipe est "d’avoir la lucidité au bon moment et de faire le geste qu’il faut."

Lance

Photo : La Voix du Nord

Publié dans Humeur

La situation de Lopez n'en rappellerait-elle pas une autre ?

Publié le par Lance

Cristian Lopez a suivi lundi le match Lens-Niort depuis le bord de la pelouse, sur le banc de touche ou dans la zone d'échauffement. Une première pour l'attaquant espagnol. Depuis son arrivée au Racing, le 31 août 2016, le Cœur Sang et Or de la saison 2016-17 avait participé aux quarante-deux matches pour lesquels il avait été retenu dans le groupe.

S'il bénéficiait pleinement de la confiance d'Alain Casanova, l'Espagnol ne semble pas avoir le même rapport avec Éric Sikora. Titulaire à 29 reprises en Ligue 2 sous les ordres de l'ancien gardien de but, le buteur avait disputé 24 rencontres dans leur intégralité et avait débuté sur le banc à 5 reprises (deux fois lors des deux premiers matches joués après son transfert, deux fois après des retours de blessure et donc une seule fois par décision de l'entraîneur). Depuis la nomination de Siko à la tête de l'équipe première artésienne, il y a trois mois, Lopez a été titulaire à seulement cinq reprises (aucun match joué dans son intégralité), est entré en cours de jeu trois fois (une fois suite à un retour de blessure) et n'est donc pas entré contre Niort.

Buteur à 16 reprises la saison passée (seuls Niane, Boutaïb et Bouanga avaient fait mieux, seul le premier le devançant au classement débutant à la sixième journée, lorsque Lopez a joué son premier match de compétition en France), Cristian Lopez a fait trembler les filets 5 fois depuis le début de l'exercice 2017-18. Il partage le rang de meilleur buteur artésien avec Kevin Fortuné, pourtant aligné trois cents minutes de plus cette saison, et est devancé par seulement onze buteurs, qui ont tous davantage joué que l'ancien joueur de la réserve du Real Madrid.

Les statistiques laissent penser que Lopez n'a pas perdu son talent de buteur. Son temps de jeu depuis le changement d'entraîneur (49 minutes de jeu en moyenne lorsque son nom a été couché sur la feuille de match) interpelle donc et ce d'autant plus qu'aucun de ses partenaires ne s'est imposé à la pointe de l'attaque. Kevin Fortuné se montre maladroit, Moussa Maazou possède des statistiques incomparables et Ivan Lendric, auteur d'un doublé à Reims avec l'équipe réserve puis d'un triplé en Coupe de France six jours plus tard contre Nœux-les-Mines, doit se demander ce qu'il doit faire pour avoir une nouvelle chance en Ligue 2.

Le calandrier lensois étant chargé (match au Havre ce samedi 25 novembre, contre l'AC Ajaccio le mardi 28 et contre Reims le dimanche 3 décembre), le temps de jeu accordé à Lopez sera scruté. Il est à espérer que le buteur espagnol ne vive pas une mésaventure identique à celle de David Pollet en 2012-13. Auteur de onze buts lors de l'exercice précédent (seuls huit joueurs avaient fait mieux), le natif de La Bassée avait inscrit trois buts et adressé une passe décisive lors de ses six titularisations de l'été 2012. Jean-Louis Garcia remplacé par Sikora, le Belge avait débuté les deux premières rencontres jouées sous les ordres de l'ancien défenseur latéral, offrant même la victoire lors des dernières minutes du match joué contre Niort. Il avait pourtant perdu sa place dans le onze de départ dès la rencontre suivante, à Auxerre. Sans la confiance de son entraîneur alors que les discussions au sujet de la prolongation de son contrat étaient mal gérées par Antoine Sibierski, alors directeur sportif, Pollet n'avait plus trouvé le chemin des filets lors des trois titularisations et six entrées en jeu ayant suivi son but contre Niort. Il avait quitté son club formateur pour Charleroi en janvier, moins de six mois avant le terme de son contrat. À son arrivée, Cristian Lopez avait signé un contrat de deux saisons assorti d'une option pour un an. Si elle n'a pas été levée, l'Espagnol pourrait lui aussi être en fin de contrat dans quelques mois...

Lance

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Mauvaise blague à L'Équipe

Publié le par FatherTom

Lundi prochain, peu avant que les Sang et Or accueillent Niort, se rejouera la rencontre Amiens-Lille, arrêtée le 29 septembre après qu'une barrière du Stade de la Licorne s'est effondrée sous le poids de supporters lillois. L'incident avait fait parler jusqu'à Lens où certains supporters avaient saisi l'occasion pour répondre à leurs homologues du LOSC. Ces derniers s'étant félicités en mai du "buuut d'Amiens" qui avait barré la route de la Ligue 1 au Racing, les Artésiens avaient déployé le 21 octobre une banderole rappelant la "chuuuute à Amiens".

"Une banderole de mauvais goût", "une mauvaise blague", jugeait le lendemain L'Équipe. Ce n'était pourtant qu'un message adressé à des homologues maniant également l'art de la banderole. Dénuée de toute insulte ou de toute violence, elle avait été brandie plus de trois semaines après l'incident, soit à une époque où chacun savait que toutes les personnes concernées étaient rapidement sorties de l'hôpital.

Mauvaise blague à L'Équipe

Bref, tout l'inverse de catastrophes auxquelles le site lequipe.fr - émanation numérique du journal - faisait référence lundi après la non qualification de l'Italie pour la prochaine Coupe du Monde, titrant son article "séisme en Italie !"*. Au cours du vingt-et-unième siècle, l'Italie a déjà été touchée par une dizaine de tremblements de terre qui ont emporté près de six cents personnes et en ont plongé bien plus encore dans la misère...

Lance et FatherTom

* Ce titre a été retiré quelques minutes après, l'article étant alors intitulé "Ciao Italia !".

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Début d'une nouvelle aventure

Publié le par FatherTom

C'est devenu un marronnier à mesure que la Coupe de France renouvelait ses éditions. Depuis 101 ans, le Racing Club de Lens bute irrémédiablement avant la dernière étape. S'ils ont disputé trois finales (1948, 1975, 1998), les joueurs lensois n'ont jamais pu soulever le trophée de la plus vieille compétition française. Chaque nouvelle entrée dans la compétition - qu'elle soit automnale, au septième tour (comme ce soir face à Nœux-les-Mines), ou qu'elle soit hivernale lorsque le Racing évolue en Ligue 1 - est donc l'occasion de rêver à nouveau à un dénouement heureux et de partager son amour pour une compétition qui, à l'instar du Tour de France, fait partie du patrimoine français.

"Si le Tour existe, c'est parce que des villages, des villes, des départements, des régions ou des pays l'accueillent et qu'il est une fête fantastique qui passe devant la porte des gens", écrivait Bernard Hinault. Comme la plus grande compétition cycliste au monde, la Coupe de France vient chez les gens. Des stades champêtres accueillent des équipes habituellement visibles qu'à la télévision et des contrées redécouvrent le football médiatisé. Si l'événement n'avait pas suscité autant d'engouement, Lens aurait pu se déplacer ce soir au Stade Camille Tisserand de Nœux-les-Mines. La rencontre aura finalement lieu à Bollaert et les amateurs auront peut-être encore plus d'étoiles dans les yeux. "Si je marque, je suis vraiment capable d’aller me jeter dans le kop", s'imagine déjà Frédéric Delsart, joueur de l'USN.

Les supporters lensois s'imagineront eux, comme toutes les saisons, que ce vrai match de Coupe - comme celui disputé à Quevilly en novembre 2015 (voir notre article Un vrai match de Coupe !) - sera le début d'une épopée - comme espérée en janvier 2015 lorsque les Sang et Or avaient accueilli Lyon à Calais (voir notre article En route pour l'épopée ?) - qui leur permettra d'enfin séduire Dame Coupe, comme deux clubs de Ligue 2 ont déjà réussi à le faire (Le Havre en 1959 et Guingamp en 2009)...

FatherTom

Publié dans Humeur

Une bouffée d'oxygène à Nancy

Publié le par Lance

Novembre est un mois sans tabac : "c’est un défi collectif qui propose à tous les fumeurs d’arrêter pendant un mois avec le soutien de leurs proches", explique le site mois-sans-tabac. "Un mois sans fumer, c'est cinq fois plus de chance d'arrêter" explique le site tabac-info-service.fr

Le club de Nancy a choisi de s’associer à cette opération. "Le Stade Marcel Picot deviendra entièrement non-fumeur en novembre, indique le club lorrain sur son site officiel. Le tabac et les cigarettes électroniques sont donc interdits dans l’enceinte du stade dès ce samedi face au RC Lens." Une bonne nouvelle pour les non fumeurs qui ne supportent pas que leurs voisins de tribune les condamnent à respirer les substances qu’ils consomment. Ils sont nombreux ! Le problème du tabagisme dans les stades interpelle de nombreuses personnes. Les articles consacrés sur ce blog à ce sujet (Les stades vont-ils enfin devenir non fumeurs ? et Bollaert a repris ses mauvais habitudes) continuent d’ailleurs d’être lus mois après mois. 

 "L’AS Nancy-Lorraine compte sur le civisme de ses supporters pour respecter cette interdiction, indique le club au chardon. D’autant que les contrevenants seront avertis par des cartons brandis par les stadiers !" Il est malheureusement à craindre que beaucoup de supporters installés en tribune visiteurs ne fassent pas preuve de civisme et continuent de fumer sous le regard de stadiers indifférents. Ne pas exposer ses voisins au tabagisme passif devrait pourtant être une évidence, dans ce mois sans tabac comme lors des onze autres. 

Lance

Publié dans Humeur