Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

428 articles avec humeur

Lens promu en Ligue 1

Publié le par Lance

L'événement était attendu depuis le printemps 2015, saison lors de laquelle Lens était redescendu en Ligue 2. Mais personne n'imaginait que la remontée du Racing Club de Lens aurait aussi peu de saveur et serait aussi peu fêtée.

Ce n'est pas par un coup de sifflet que l'information a été officialisée mais par un communiqué de la LFP. Après avoir annoncé valider le classement à l'issue de la vingt-huitième journée, l'instance a déclaré que son conseil d'administration "a décidé d’adopter le principe de deux montées et de deux descentes entre la Ligue 1 et la Ligue 2" tout en ne statuant pas sur les montées et descentes entre Ligue 2 et National.

C'est donc cinquante deux jours après son dernier match, disputé à huis clos contre Orléans, et à l'issue d'une saison amputée de dix de ses trente-huit journées en raison de la crise du coronavirus que le RCL est promu dans l'élite. Florian Sotoca, buteur ce 9 mars sur penalty, avait qualifié l'ambiance de cette rencontre comme étant "horrible". C'était pourtant la rencontre de la montée...

Lens termine avec un point de retard sur Lorient mais monte grâce à une unité d'avance sur Ajaccio. Les cinq premiers se tenant en cinq points et des rencontres entre concurrents directs étant programmées (Lens devait aller à Lorient et recevoir Ajaccio), la lutte aurait pu s'avérer serrée. Personne ne sait ce qu'il se serait passé si le Championnat avait été à son terme (voir notre article L'histoire du RCL aurait été différente...) et le suspens tient désormais en d'éventuels recours que pourraient déposer les clubs relégués sans avoir pu défendre leur chance jusqu'au bout (Toulouse et Amiens) ainsi que ceux ayant été privés de sprint final (Ajaccio, Troyes, Clermont).

Le confinement empêchant de fêter la montée comme elle aurait dû l'être, il est possible de se consulter les images de la joie vécue et partagée lors de la précédente montée du Racing, en mai 2014. En attendant de fêter les retrouvailles avec l'élite à Bollaert ou en déplacement... le jour où les stades seront à nouveau accessibles au public...

Lance

Publié dans Humeur

Lens serait l'un des rares à en profiter

Publié le par Lance

Interrompus depuis la mi-mars, les championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 doivent reprendre le mercredi 17 juin. Joueurs, entraîneurs et médecins sont opposés au calendrier présenté par la Ligue. Les dirigeants de clubs qui siègent à la LFP maintiennent cependant le planning prévu pour terminer les épreuves nationales le samedi 1er août. Soit à une date où les compétitions n'auront pas encore reprises dans beaucoup de sport.

"Ce qui est certain, c'est que le sport ne sera pas prioritaire dans notre société, a prévenu Roxana Maracineanu. Évidemment une reprise à la mi-juin est le scénario optimum mais il y en a d'autres. Celui d'une reprise peut-être en septembre des championnats, voire d'une saison blanche cette année pour pouvoir reprendre au mieux la saison prochaine." Les propos de la ministre des Sports et les réflexions de l'UEFA sur la façon d'attribuer les places en Coupe d'Europe en cas d'arrêt définitif des championnats - arrêt acté aux Pays-Bas - invitent à penser que la saison n'ira pas à son terme.

La FFF a mis fin aux championnats amateurs (excepté à celui de National) en s'appuyant sur le classement établi lors de la dernière journée (un quotient entre le nombre de points et le nombre de matches disputés a été calculé). Il serait logique que la même méthode soit utilisée au niveau professionnel. De nombreuses équipes lésées envisagent de saisir le CNOSF, voire le tribunal administratif. En L1 et L2, les mécontents feraient-ils de même ?

Une telle décision reléguerait ainsi Amiens, dix-neuvième de L2 mais sportivement pas encore condamné, notamment en raison d'un calendrier qui prévoit des matches à Dijon (16ème), contre Nîmes (18ème avec quatre points de plus que les Picards) et contre Saint-Étienne (17ème). Les Crocodiles comme plusieurs équipe en course pour une qualification en Coupe d'Europe pourraient également s'estimer lésés.

En Ligue 2, il y aurait des mécontents en haut comme en bas de classement. Paris (17ème avec 28 points), Niort (18ème avec 26 points) et Le Mans (19ème avec 26 points) luttent pour le maintien. Les joueurs de la capitale seraient sauvés, ceux des Deux-Sèvres joueraient un hypothétique barrage et ceux de la Sarthe relégués à la différence de buts. Des confrontations directes sont pourtant encore prévues, dont un match Niort - Le Mans pour le compte de la trentième journée.

En haut de tableau, les cinq premières équipes se tiennent en cinq points (Lorient, 54 points ; Lens, 53 points ; Ajaccio, 52 points ; Troyes, 51 points ; Clermont, 50 points). Les Bretons et les Nordistes pourraient profiter de l'arrêt de la saison et les autres clubs se sentiraient logiquement lésés. Rien n'est en effet joué à l'issue de la vingt-huitième journée, notamment en raison de confrontations directes entre les prétendants à la montée. Le calendrier de l'hypothétique fin de saison prévoit ainsi deux confrontations directes pour Lorient (à Troyes et contre Lens), deux pour Lens (à Lorient et contre Ajaccio), trois pour Ajaccio (à Clermont, à Lens et contre Troyes), deux pour Troyes (contre Lorient et à Ajaccio) et une seule pour Clermont (contre Ajaccio).

Dix journées à disputer sur l'ensemble d'un championnat de trente-huit journées, ce n'est pas anodin. Cela représente 26,3% de la compétition. L'équivalent d'un peu plus de vingt-trois minutes dans un match, d'un peu plus de onze kilomètres dans un marathon, épreuve avec laquelle la longueur d'un championnat était comparée par Alain Casanova. Si certaines saisons avaient cessé à ce stade, l'histoire du Racing Club de Lens aurait été différente...

Lance

Publié dans Humeur

Et si la solution venait du rugby ?

Publié le par Lance

Les différents championnats ont été stoppés il y a maintenant trois semaines. Le Racing n'a plus disputé de match depuis le 9 mars, date d'une courte victoire contre Orléans (1-0), à huis clos. Bollaert n'a plus accueilli de spectateurs depuis le 22 février, jour d'une lourde défaite contre Caen (4-1) qui s'était avérée fatale à Philippe Montanier.

Réussir à terminer la saison avant le 30 juin est une possibilité de moins en moins envisageable. Le déconfinement "n'est pas pour demain matin" a annoncé Édouard Philippe. Lorsqu'il sera décidé, il pourrait s'effectuer de manière progressive et régionalisée. Ce qui n'est pas sans poser de problème pour des compétitions de football auxquelles participent des clubs disséminés dans tout le pays. "L'un des aspects importants, c'est que tous les clubs reprennent l'entraînement en même temps, qu'il n'y ait pas de disparités, qu'aucun ne profite d'un avantage sur d'autres", mettait hier en garde Carlo Ancelotti, entraîneur d'Everton, dans les colonnes de L'Équipe. Conclure la saison en jouant tous les trois jours avantagerait les clubs disposant d'un effectif quantitativement fourni. Repousser son issue en juillet, août voire même au-delà poserait des problèmes pour les joueurs étant en fin de contrat au 30 juin et compliquerait la programmation de la saison 2020-21 dont la dernière journée doit avoir lieu fin mai, l'Euro 2020 débutant le 11 juin 2021.

Dans ce contexte, de plus en plus de voix réclament l'arrêt définitif de la saison 2019-20. La Belgique et les Pays-Bas pourraient l'acter dans les prochains jours. La quasi-totalité des clubs de National estime que la probable prolongation du confinement au-delà du 15 avril empêchera la fin de la saison au 30 juin. Ils ont mis en place des groupes de travail réfléchissant aux conséquences financières et sportives d'une fin de saison anticipée. Si le bureau de la LFP a voté "une reprise de la compétition dès que possible" - suivant par là l'avis de l'UEFA qui menace d'exclure de ses compétitions les clubs issus de pays décidant "d'abandonner les compétitions nationales" - Denis Le Saint n'envisage pas de reprendre le Championnat. "Les Français n'ont pas la moindre envie de rentrer dans un stade et les matches à huis clos ne font rêver personne, justifie le président du Stade Brestois. Il n'y a aucun intérêt à des rencontres jouées dans ces conditions-là. Le football est quelque chose que l'on partage avec les autres. [...] On ne peut pas parler d'argent dans le football quand les gens perdent leur vie, c'est indécent. On ne peut pas vouloir continuer coûte que coûte. Si certaines personnes veulent reprendre, c'est une grave erreur. Il ne faut pas gâcher l'image du football. On le payerait très cher. La saison est terminée. Il faut penser à la saison prochaine. Et arrêter définitivement celle-là. C'est la meilleure chose que nous avons à faire."

Plusieurs solutions ont été avancées en cas d'arrêt définitif de l'exercice 2019-20 : annulation de la saison actuelle et début de la saison prochaine dans les mêmes conditions que lors de l'été 2019 (les vingt mêmes équipes avec des compteurs remis à zéro) ; classement actuel considéré comme le classement définitif de la fin de saison pour prononcer les différentes sanctions (montées, descentes) ; classement actuel considéré comme le classement définitif pour mettre en place un championnat de Ligue 1 à vingt-deux (aucune descente en Ligue 2 ; montée en Ligue 1 des deux équipes actuellement positionnées aux deux premières places).

Quelle que serait la solution choisie, il y aurait toujours des équipes lésées. Si la promotion des deux premières équipes de Ligue 2 permettrait au RCL de retrouver la Ligue 1, elle aurait semblé injuste aux supporters lensois deux matches plus tôt. Ajaccio, troisième avec un point de moins que Lens, se trouverait devant le fait accompli d'un maintien en Ligue 2 sans même avoir une dernière possibilité de défendre ses chances, alors que son calendrier n'a pas été le même que celui de ses concurrents directs. Ni une montée des Sang et Or à huis clos ou sur décision administrative (c'est arrivé en 1991), ni la possibilité du retour tant attendu de la Ligue 1 à Bollaert devant des tribunes fermées ne font rêver (la fédération allemande envisage la réouverture des tribunes des enceintes sportives en janvier 2021).

La moins bonne des solutions est donc peut-être à chercher en rugby. François Rivière préside Perpignan, club actuellement deuxième de Pro D2 qui pourrait être lésé en cas d'arrêt de la compétition. Il propose une solution qui permet de ne pas effacer les résultats de la saison 2019-20 tout en permettant à l'ensemble des clubs en course pour un objectif de pouvoir lutter pour l'atteindre d'ici un an, devant des tribunes pleines. "Si la crise sanitaire ne nous permet pas de rejouer, on ne peut pas dire : ''Ben terminado, on se revoit en septembre pour tout recommencer à zéro'', peste le dirigeant du club des Pyrénées Orientales. Là, pour le coup, ça serait absolument injuste et inéquitable pour des clubs qui ont une volonté affichée de remonter en Top 14, et qui financent cette volonté, ce qui est le cas de l'USAP depuis trois ans. Ça serait inexplicable pour nos supporters et nos partenaires, et un peu décourageant aussi pour les dirigeants. On gommerait comme ça les efforts d'une année ? Si ça devait arrêter, que chaque club reparte en début de saison prochaine avec le nombre de points acquis cette année. Ça permettrait à chacun d'être raccord avec le parcours qu'il a fait cette saison. À un moment donné, il faut être juste. Il y a des clubs qui ont pris des risques sur un plan financier et dont on voit aujourd'hui les conséquences sur le plan sportif. Ça serait totalement inéquitable que ça ne soit pas valorisé."

Lance

Publié dans Humeur

Les Lensois veulent rendre hommage à Sowinski

Publié le par Lance

Arnold Sowinski est mort hier, victime du coronavirus. Le natif de Liévin était un des grands personnages de l'histoire du Racing Club de Lens. S'il n'avait plus de fonctions au club depuis une trentaine d'années, il est en effet connu de tous ceux qui s'intéressent un minimum au passé du RCL. Joueur de 1952 à 1966, entraîneur d'équipes de jeunes et de l'équipe première (1969-1978 et 1979-1981 puis un bref passage en 1988), il a contribué à écrire plusieurs des belles pages du club, parmi lesquelles le parcours menant les Sang et Or en finale de la Coupe de France 1975, contre Saint-Étienne (victoire des Verts 2-0 lors d'un match considéré comme une des plus belles finales de l'histoire) et les qualifiant pour la première fois en Coupe d'Europe ou la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA aux dépens de la Lazio Rome (défaite 2-0 en Italie, victoire 6-0 après prolongation à Bollaert) en 1977.

L'ancien gardien de but fait également partie de ceux qui ont agi pour relancer le Racing en 1969, lorsque les Houillères ont cessé de financer le club, entraînant la fin du professionnalisme et une relégation en championnat de France amateur. "André Delelis et Arnold ont fait beaucoup de choses pour que le club survive lorsque les mines ont cessé de le soutenir, comme par exemple distribuer le journal Sang et Or pour attirer des sponsors", se souvient Romain Arghirudis, ancien joueur et directeur sportif du club. "On a rebâti le club tous ensemble. Mais Arnold, c’était l’homme à tout faire, se souvient André Lannoy, ancien gardien et entraîneur. Un homme toujours de bonne humeur et un très bon entraîneur. C’est vraiment un grand Monsieur du RC Lens qui s’en va."

"Après Daniel Leclercq, c’est une autre partie du club qui se barre", déplore Gervais Martel. "Ce qui m’attriste surtout, c’est qu’au vu des circonstances, on ne pourra pas lui rendre hommage comme il se doit, regrette André Lannoy. Il méritait un tout autre départ. J’espère vraiment qu’on aura la possibilité de faire quelque chose, plus tard, quand la situation liée au coronavirus sera derrière nous."

Comme le Druide, Arnold Sowinski mérite davantage que quelques banderoles et des applaudissements. "C’est lui qui, avec Henri Trannin, avait ramené la génération polonaise, rappelle Gervais Martel : Faber, Gregorczyk, Marx… Ils représentaient bien notre région du bassin minier." Pourquoi ne pas donner à un des niveaux de la tribune Trannin (tribune dont on ne sait toujours pas où est passé le niveau 2, voir notre article publié en août) le nom de Sowinski et au dernier celui de Leclercq ("Daniel, c'est presque mon garçon", disait Arnold Sowinski de l'entraîneur Champion de France en 1998) ?

Lance

Photo : France 3

Publié dans Humeur

Le changement, c'est pour quand ?

Publié le par Lance

Le changement, c'est pour quand ?

Les supporters lensois ont beaucoup de chance ! En quelques jours, ils ont eu le bonheur de voir dix buts. La plupart a malheureusement été encaissée par Jean-Louis Leca. Après s'être incliné 3-2 lundi à Châteauroux, le Racing a été battu 1-4 par Caen, hier à Bollaert.

"On doit surfer sur la dynamique de notre dernier quart d’heure à Châteauroux", soulignait fort justement Clément Michelin à la veille du match contre les Normands. L'entraîneur lensois n'a malheureusement pas su tirer les leçons des semaines difficiles vécues par son équipe, ni du revers subi dans l'Indre. Le 4-2-3-1 qui a séduit au Stade Gaston Petit n'a pas été reconduit et a été en vain utilisé alors que la situation était critique, Philippe Montanier préférant une fois encore mettre en place d'entrée un système dans lequel cinq défenseurs sont alignés et seulement trois joueurs offensifs présents. Mauvais à Châteauroux, Steven Fortes a à nouveau été titularisé ; le capitaine lensois (et oui...) a à nouveau été mauvais. Mauvais à Châteauroux, Clément Michelin a à nouveau été titularisé ; il a à nouveau été mauvais. Il avait préféré interpeller un des arbitres plutôt que jouer sur le troisième but castelroussin ? Il a à nouveau eu envie de parler après le troisième but caennais et l'arbitre n'a pas apprécié...

Dominé dès l'entame du match, le RCL a ouvert le score contre le cours du jeu (Corentin Jean, 11ème). Comme à Châteauroux, où ils avaient encaissé les deuxième et troisième buts en cinq minutes, les Lensois ont eu deux passages à vide au cours d'un match qu'ils ont raté. Des fautes de Steven Fortes et d'Aleksandar Radovanovic ont amené des penalties transformés par Malik Tchokounté (22ème) et Prince Oniangué (32ème) ; les deux caennais ont récidivé coup dur coup en seconde période (Oniangué, 72ème ; Tchokounté, 75ème). L'addition aurait pu être encore plus corsée pour une équipe artésienne dont la plupart de ses membres a démissionné et attendu le coup de sifflet final.

Quinzième (seizième si Troyes prend au moins un point demain contre Auxerre) équipe de Ligue 2 sur la phase retour avec sept points sur vingt-et-un, Lens est désormais en position de barragiste. Les Sang et Or se déplaceront lors de la prochaine journée à Paris, cinquième sur la même période. Montanier aura-t-il d'ici là trouvé la solution pour relancer son équipe ?

Lance

 

Championnat de France 2019-20 - Ligue 2
Vingt-sixième journée

Lens-Caen : 1-4
Buts : Jean (11ème) pour Lens ; Tchokounté (22ème, s.p., 75ème), Oniangué (32ème, s.p., 72ème) pour Caen
Avertissements aux Lensois Fortes (21ème), Michelin (23ème), Banza (45ème), Gillet (57ème)
Exclusion du Lensois Michelin (72ème)

Lens : Leca - Michelin, Fortes (cap.), Diallo (Mauricio, 45ème), Radovanovic, Haïdara (Traoré, 44ème) - Doucouré, Gillet - Robail (Keita, 68ème) - Jean, Banza. Entraîneur : Philippe Montanier

Caen : Riou - Vandermersch, Rivierez (cap.), Weber, Mbengue - Deminguet (Pi, 76ème), Oniangué, Gonçalves - Zady Sery (Tell, 79ème), Giocchini, Tchokounté (Moussaki, 83ème). Entraîneur : Pascal Dupraz.

Publié dans Humeur