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Nice-Lens : le groupe lensois

Publié le par Lance

Nice-Lens : le groupe lensois

Lens dispute demain à Nice le dernier match de sa saison en tant que visiteur. Comme la semaine passée contre Montpellier, Antoine Kombouaré a retenu seize joueurs.

Le groupe lensois : Atrous, Belon; Ba, Boulenger, Gbamin, Lecœuche, Moore, Sylla ; Cyprien, El Jadeyaoui, Le Moigne, Valdivia ; Chavarria, Coulibaly, Madiani, Touzghar.

L'entraîneur lensois a été contraint de procéder à deux changements. Samuel Atrous remplace Rudy Riou, blessé, tandis que Pierrick Valdivia, suspendu contre le MHSC, effectue son retour alors que Loïck Landre est suspendu à son tour.

Au total, onze joueurs ont indisponibles (il s'agit d'un nouveau record) : Benjamin Bourigeaud (fracture cinquième métatarse), Ludovic Baal (entorse), Dimitri Cavaré (ligaments croisés), Patrick Fradj (épaule), Baptiste Guillaume (reprise), Ahmed Kantari (genou), Loïck Landre (suspension), Dème Ndiaye (pubis), Lalaina Nomenjanahary (mollet), Rudy Riou (dos) et Malick Seck (fracture arcade zygomatique). Ce dernier, déjà mentionné parmi les blessés la semaine passée, a pourtant joué samedi dernier en équipe réserve...

Lance

Avant, pendant et après le match, vous pouvez discuter de Nice-Lens sur le forum Cœur Sang et Or.

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À l'aller, ça allait mieux...

Publié le par FatherTom

À l'aller, ça allait mieux...

C'était le 19 décembre dernier. À la faveur de leur victoire face à Nice (2-0) en match avancé de la dix-neuvième journée, les Lensois se hissaient à la seizième place du classement, position qu'ils allaient conserver après les matches de leurs concurrents directs. Le journal L’Équipe jugeait alors les Nordistes "épatants". "Pendant une heure et demie, ils souffrent, ils plient, ils empilent les erreurs techniques et, au coup de sifflet final, ils ont signé une victoire méritée", écrivait alors Mélissande Gomez dans les colonnes du quotidien sportif.

"On avait prévu de prendre vingt points avant la trêve, on en a finalement dix-neuf mais c’est comme si, se réjouissait Antoine Kombouaré. On n’a rien volé à nos points. On est allé les chercher avec beaucoup de courage et de qualité. On a souvent produit du jeu et marqué de beaux buts." Le RCL terminait la phase aller sur une bonne dynamique. Les Sang et Or venaient en effet d'engranger huit points au cours des cinq derniers matches de 2014 (victoires face à Metz et Nice, nuls face à Lille et à Montpellier, défaite à Monaco). Depuis, près d'un demi-Championnat s'est déroulé et les Artésiens, qui se déplacent à Nice samedi, n'ont engrangé que sept points en dix-sept rencontres (une victoire, quatre nuls, douze défaites)...

"Il n’y a rien de fait et rien de gagné, prévenait l'entraîneur lensois après la victoire face aux Aiglons. Je suis persuadé que ça va être une seconde partie de saison compliquée parce que pour des jeunes joueurs, supporter des matches avec beaucoup plus de pression, ça peut être difficile." Alors que les Sang et Or étonnaient la France en jouant "avec une fraîcheur bienvenue, comme si de rien n'était, sans complexe mais avec un mental à toute épreuve" (L’Équipe), l'insouciance a disparu à partir du mois de janvier.

"Ce scénario était prévisible", lance aujourd'hui Gervais Martel, qui avance deux explications. "À la trêve, on occupe la seizième place, mais on n'a pas pu prendre de joueurs puisqu'on a été interdit de recrutement. On a alors compris que la suite allait être très compliquée. En plus, derrière, les choses se sont enchaînées avec une série de suspensions et de blessures. L'effectif à notre disposition ne nous a pas permis de nous maintenir."

Qu'il est loin le temps où Adamo Coulibaly chaussait un bonnet Sang et Or pour lancer le clapping de la victoire face à Nice. Ce samedi au Stade de la Riviera, les Lensois pourraient définitivement porter le bonnet d'âne de la Ligue 1 : l'écart de quatre points sur l'avant-dernier pourrait s'avérer irrattrapable à l'issue de la rencontre...

FatherTom

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Ils ont déjà déposé le bilan...

Publié le par Lance

"Nous voulons un vrai projet pour le RC Lens et peu importe la division par laquelle nous devrons passer" ont écrit cinq associations de supporters dans un communiqué publié lundi (voir notre article Colère et désespoir). S'ils se disent prêts à voir le RC Lens déposer le bilan, c'est en fait la pire chose qui puisse arriver au club. L'ensemble des joueurs serait libérés, le centre de formation (l'un des meilleurs d'Europe) serait fermé et le club disputerait un championnat amateur sans avoir la certitude de retrouver un jour le monde professionnel.

Certains clubs ayant déposé le bilan ne s'en sont jamais remis ; d'autres y sont parvenus avec du temps voire en faisant face à de nombreuses difficultés. Exemple du parcours de dix clubs ayant dû passer par la case du dépôt de bilan.

Ils ont déjà déposé le bilan...

Pensionnaire de Première Division pendant dix ans (de 1983-84 à 1992-93), le SC Toulon est en difficulté financière dès la saison 1990-91. Les dirigeants varois sont contraints de transférer plusieurs joueurs pour équilibrer les comptes. Après dix-sept matches, Antoine Kombouaré quitte ainsi la Côte d'Azur pour la capitale.
Relégué sportivement à l'issue de la saison 1992-93, Toulon plonge en National 1 en raison de ses problèmes économiques et de l'affaire de la caisse noire. Le club est alors rebaptisé SC Toulon 83. Non payés, les joueurs se mettent en grève en octobre 1994. Rétrogradé administrativement en National 2, le club est finalement autorisé à poursuivre son aventure en National 1. Après trois saisons à ce niveau (1993-96), le SC Toulon retrouve la Deuxième Division en 1996-97, saison lors de laquelle il est éliminé de la Coupe de la Ligue par Lens. Le club varois termine vingtième (sur vingt-deux) de Ligue 2 la saison suivante. À la rétrogradation sportive, la DNCG ajoute une double rétrogradation administrative. Le SCT83 se retrouve alors en CFA2 (1998-99) mais ne termine pas la saison. En raison de nouveaux problèmes financiers, l'équipe première est dissoute. Nouvelle équipe fanion, la réserve est alors dernière de DH.
À partir de 2002, Toulon enchaîne trois montées en quatre saisons et retrouve le National en 2005-06 sous les ordres de Jean-Louis Garcia. En 2006-07, le club sudiste est relégué en CFA et renoue avec les difficultés financières. Toulon est relégué administrativement en DH en 2011. En mai 2014, les Varois ont obtenu leur billet pour le CFA2. Toulon est aujourd'hui troisième du groupe G.

Ils ont déjà déposé le bilan...

Promu en Première Division en 1981-82, le FC Brest Armorique retrouve la Deuxième Division à l'issue de la saison 1987-88. Vainqueur des barrages contre Strasbourg, le club breton renoue avec l'élite un an plus tard. Onzième de Ligue 1 en 1990-91, le FCBA - qui compte de nombreux jeunes talentueux comme Corentin Martins ou David Ginola - est relégué administrativement en Deuxième Division en raison de problèmes financiers. Le club dépose le bilan quelques mois plus tard et les Brestois ne finissent pas la saison 1991-92.
L'équipe réserve, alors en troisième division, devient l'équipe première. Désormais appelé Stade Brestois 29, le club breton est intégré au nouveau championnat National 1 en 1993-94 mais relégué en CFA lorsque les deux groupes de National sont réunis pour créer un même championnat (1997-2000). Après quatre saisons de National (2000-2004), le club du Finistère retrouve la Ligue 2 (2004-10) puis la Ligue 1 (2010-2013), dix-neuf ans après en avoir été reléguée administrativement. Brest est aujourd'hui sixième de Ligue 2.

Ils ont déjà déposé le bilan...

Meilleur club français dans les années 1950, double-finaliste de coupes européennes, sextuple Champion de France, double vainqueur de la Coupe de France, le Stade de Reims s'enlise en Ligue 2 entre 1979 et 1991, ratant notamment la remontée en barrages en 1983. En proie à des difficultés financières, le club évite la rétrogradation administrative durant l'été 1990 grâce à la promesse d'un industriel champenois de reprendre le club. Mais celui-ci se retire avant le début du Championnat ! Le club est finalement relégué à l'issue de la saison en troisième division. Mais les problèmes financiers ne s'arrangeant pas, le club est placé à liquidation judiciaire en octobre 1991. Autorisé à poursuivre la compétition, Reims cesse cependant toute activité avant le dernier match de la saison.
En juillet 1992, le Stade de Reims redémarre en division d'honneur. Il monte en National 3 durant l'été 1993, mais doit attendre 1998 pour monter en CFA. Profitant de l'interdiction de montée prononcée à l'égard de Pontivy, Reims se retrouve en National en 1999. Onze ans après avoir quitté la Ligue 2, Reims peut enfin sabrer le Champagne à l'issue de l'exercice 2001-02. Après deux relégations en National en 2004 et en 2009, le club retrouve la Ligue 1 en 2012 et tente aujourd'hui d'y obtenir pour la troisième fois de suite son maintien.

Ils ont déjà déposé le bilan...

Promu en Première Division en 1992-93, Valenciennes est relégué à l'issue d'une saison marquée par l'affaire VA-OM. Tombé en National 1 (3ème division) un an plus tard, l'USVA est rétrogradé administrativement en National 2 en 1996 en raison de problèmes financiers. Le club dépose alors le bilan.
Rebaptisé VAFC, le club du Hainaut redémarre en CFA en 1996-97. Après une saison en National (1998-99), il replonge pour trois saisons en CFA (1999-2002) avant de reprendre enfin sa marche en avant : National (2002-05), Ligue 2 (2005-06) et Ligue 1 (2006-14). Valenciennes est aujourd'hui seizième de Ligue 2.

Ils ont déjà déposé le bilan...

Second plus ancien club français, le Red Star connaît son heure de gloire dans les années 1920 en remportant quatre Coupe de France (avant d'en gagner une autre en 1942). Déjà reparti de division d'honneur à la fin des années 1970, le club francilien est dans les années 1990 un solide acteur de la deuxième division mais tombe finalement en National en 1999. Se classant dernier en 2000-01, le Red Star perd son statut professionnel et continue sa chute : rétrogradation administrative en CFA2 en 2002, dépôt de bilan et rétrogradation en division d'honneur en 2003.
Le Red Star remonte alors la pente : montée en CFA2 en 2005 et en CFA en 2006. En 2011, il bénéficie des relégations administratives de Grenoble, Gap et Cannes et est promu en National. Après quatre saisons au troisième échelon du football français, le Red Star fête sa remontrée en Ligue 2, seize ans après l'avoir quittée.

Ils ont déjà déposé le bilan...

Racheté par la société japonaise Index Corporation en 2004, Grenoble est promu en Ligue 1 à l'issue de la saison 2007-08. Longtemps incertaine, la montée du club isérois est officialisée par la DNCG fin juin. Après deux saisons dans l'élite, le GF 38 est relégué en Ligue 2 en 2010 et se retrouve en grandes difficultés financières.
Relégué sportivement en National au terme de la saison 2010-11, Grenoble est relégué administrativement en CFA. Dès le lendemain, les dirigeants du club déposent le bilan. Le GF38 redémarre en CFA2 lors de l'été 2011 et obtient dès sa première saison son billet pour le CFA (2012). En 2013, le club alpin termine deuxième de son groupe derrière Strasbourg. Il est aujourd'hui deuxième du groupe C, à la lutte avec Béziers pour monter en National.

Ils ont déjà déposé le bilan...

Pensionnaire de Ligue 2 depuis 1970, excepté lors de la saison 1995-96 passée en D1, Gueugnon est relégué en National à l'issue de la saison 2007-08. Racheté par Tony Vairelles en 2009, le club bourguignon est rétrogradé par la DNCG en CFA au printemps 2010. Gueugnon fait appel de la décision et est autorisé à jouer en National en 2010-11.
En avril 2011, le tribunal de commerce de Mâcon prononce la liquidation judiciaire du club vainqueur de la Coupe de la Ligue 2000. Les Forgerons doivent repartir en 2011-12 en DH. En 2013, le FCG est promu en CFA2. Il occupe aujourd'hui la onzième place du groupe F.

Ils ont déjà déposé le bilan...

Relégué en Ligue 2 au terme de la saison 2007-08, Strasbourg finit quatrième en 2008-09 puis dix-neuvième en 2009-10. Relégué en National, le club alsacien s'y maintient lors de la saison 2010-11 mais est confronté à des problèmes financiers.
Le club est placé en liquidation, redémarre en CFA 2 (2011-12) et enchaîne deux montées en deux ans. En fin de saison 2012-13, le club - rebaptisé RC Starsbourg Alsace - obtient son billet pour le National après avoir occupé la première place seulement quarante-huit minutes (les quarante-huit dernières de la saison !). En 2013-14, Strasbourg échoue dans son opération maintien mais est finalement repêché. Le RCSA est aujourd'hui quatrième de National et doit compter sur des faux-pas de Bourg-Péronnas lors des deux dernières journées pour monter en Ligue 2.

Ils ont déjà déposé le bilan...

Promu en Ligue 1 à la fin du Championnat 2002-03, Le Mans redescend immédiatement en Ligue 2 puis remonte au terme de la saison 2004-05. Le MUC 72 s'installe alors dans l'élite, qu'il quitte en 2010. Rebaptisé LeMans FC, le club sarthois compte faire un aller-retour en Ligue 2. Devancé à la différence de buts par Dijon, Le Mans, quatrième (2010-11), reste en Ligue 2 et se retrouve en difficultés financières. Dix-septième la saison suivante, le club des Pays de la Loire est rétrogradé en National par la DNCG. Après avoir saisi le CNOSF, les dirigeants manceaux obtiennent le droit de jouer en Ligue 2. Malgré une victoire contre Lens lors de la dernière journée, Le Mans termine dix-huitième de la saison 2012-13.
Placé en liquidation judiciaire, le club sarthois redémarre en DH. Une saison suffit au Mans pour monter en CFA2 (2014). Septième du groupe B, le club n'est pas encore assuré de se maintenir dans la cinquième division.

Ils ont déjà déposé le bilan...

Le destin de Sedan s'est peut-être joué à cinq points, ceux qu'il a manqué au club pour retrouver la Ligue 1 à l'issue de la saison 2011-12. Pascal Urano, président à l'époque, ne souhaitant plus injecter de son argent personnel dans les caisses du club, celui-ci doit ses séparer de ses meilleurs éléments. En fin de contrat, Jérôme Le Moigne et Pierrick Valdivia rejoignent alors Lens. Dix-neuvième à l'issue de la saison 2012-13, Sedan est rétrogradé en CFA par la DNCG. Mais, en situation de cessation de paiement en juillet 2013, puis mis en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce en août, Sedan est finalement intégré en CFA2 après dérogation exceptionnelle accordée par la FFF à la suite du rachat du club par les frères Dubois.
Faisant partie des meilleurs deuxièmes, le CSSA monte en CFA à l'issue de l'exercice 2013-14. Premier du groupe dans lequel évolue la réserve lensoise, Sedan a fêté ce printemps sa montée en National.

Lance et FatherTom

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Martel : "Je vais amener 15 millions d'euros"

Publié le par Lance

Martel : "Je vais amener 15 millions d'euros"

"J’ai discuté avec Gervais Martel, confiait Antoine Kombouaré le 3 mai, à l'issue du derby. Nous avons eu des échanges à propos de son voyage mais c’est désormais à lui de préparer sa communication et d’amener les nouvelles dans la semaine." Le président lensois a choisi de s’exprimer sur la situation de son club dans France Football, au travers d'une interview de trois pages.

"J'ai beaucoup de reproches à faire à Mammadov"

"C'est une histoire de fous. C'est même ubuesque. Je ramène un gars qui est adoubé par les gens ayant repris le club, à savoir le Crédit Agricole. S'il est accepté, c'est évidemment parce qu'il y a eu une enquête, vérification et tout le reste. Tout va bien, il paye jusqu'à 24 M€ et, depuis le mois de juin 2014, il est aux abonnés absents. [...] Je ne suis pas informé à 350 %. J'apprends les choses au fur et à mesure, quand je vais là-bas et que je rencontre l'ambassadeur de France. Mais, je le répète, on est face à une situation incroyable. Il a respecté ses engagements de départ et puis, tout d'un coup, il n'y a plus eu de son ni d'image. C'est la même chose avec l'Atletico Madrid. [...] J'ai beaucoup de reproches à lui faire. Je lui ai dit en face : "Si tu m'avais prévenu que ce n'était pas possible, j'aurais trouvé d'autres solutions pour cette saison." Il ne m'a pas caché que sa situation personnelle était devenue compliquée. Mais il m'a toujours dit que les choses allaient s'arranger. Au final, il n'a jamais réussi à la rétablir. C'est clair et net. Il reste persuadé qu'il pourrait revenir un jour."

"Naturellement qu'on va aller jusqu'à la fin de l'exercice"

"Les choses sont claires. Je vais passer devant la DNCG vers le 26 mai. On va me dire : "Monsieur, quel est votre budget prévisionnel pour la Ligue 2 et comment vous le garantissez ?" Je ne pourrai pas leur raconter des bal-bla-bla. Je dois prouver que j'ai l'argent nécessaire pour attaquer une saison en Ligue 2. Il n'y a aucun souci là-dessus. Dès le 15 mai, j'enverrai à la DNCG le budget définitif de la saison en cours. Dire qu'il va manquer de l'argent, c'est des conneries tout ça. Naturellement qu'on va aller jusqu'à la fin de l'exercice, c'est-à-dire au 30 juin. On peut même arriver à l'équilibre. Je vous rappelle qu'on arrête les comptes au 30 juin. Je n'ai aucun retard, les salaires d'avril ont été payés, mes encours fournisseurs sont à soixante jours... Pour être en cessation de paiement, comme l'annoncent certains, il faut avoir un certain nombre d'impayés, ce qui n'est pas notre cas. Lens fonctionne sans découvert en banque et sans avance de droits télé sur la saison en cours. Tout l'argent jusqu'à fin juin n'est pas rentré, c'est vrai. Mais c'était prévu. J'ai encore des sous à toucher de la part de sponsors, on va aussi encaisser 2 M€ pour le transfert d'Aurier et 750 000 € pour celui de Kondogbia."

"J'ai trouvé un partenaire issu d'un pays européen"

"Je suis déjà sur le budget de la saison qui va du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016 en Ligue 2. Les besoins de trésorerie pour la saison prochaine sont de 15 M€. C'est ce que je vais présenter à la DNCG. Et je vais les amener via ma holding, GIM2. C'est le monde à l'envers, mais je vais me substituer à Mammadov, qui ne peut pas faire face à ses responsabilités.Je vais amener 15 M€ en compte courant bloqué. Cela donnera une sécurité à tout le monde. Soit Mammadov accepte d'être dilué par rapport à un nouvel entrant dans le capital du club, soit il accepte de céder ses parts parce qu'il ne peut pas tenir ses engagements. On en est là aujourd'hui. Il continue à dire qu'il va pouvoir payer. Moi, je n'y crois pas. On va avancer tranquillement avec nos juristes. Je suis déjà passé à une seconde étape. Si Mammadov ne peut pas faire face à ses engagements, je dois le sortir pour faire perdurer le RC Lens. Il reste à finaliser le protocole d'accord précis avec Mammadov. J'ai des leviers de négociation. Si le club est en Ligue 2, c'est de sa faute. Donc la valeur du club n'est plus la même. Hafiz n'est pas fou. Il a tous les documents en main. Les options sont multiples pour lui. On va trouver un accord. Je n'ai pas eu des heures et des heures de rendez-vous pour ne pas avoir avancé sur des choses précises. Même si cela ne se fait pas dans les prochains jours, je vais fournir des éléments probants à la DNCG. Elle ne pourra pas refuser la présence de Lens en Ligue 2 avec un budget normal et l'ambition de retrouver l'élite."

"Mon réseau et ma holding vont me permettre d'injecter cet argent-là. J'ai trouvé des gens à l'extérieur qui me connaissent, qui apprécient le RC Lens et ont conscience que c'est un club extraordinaire. Peut-être entreront-ils un jour dans le capital, ou pas. On verra ça plus tard. C'est un partenaire issu d'un pays européen beaucoup plus proche de la France. Tout ce qui est arrivé avec Mammadov est lié à la distance et aux cinq mille kilomètres qui nous séparaient. Je ne peux pas en dire plus sur cet investisseur européen. Il a pignon sur rue et les reins solides. Son nom, je l'annoncerai le moment venu."

"L'objectif sera de remonter"

"Le budget se situera entre 25 et 30 M€, il est prêt. La masse salariale sera d'un peu plus de 7 M€ et supérieure à celle de cette année. L'objectif sera de remonter. Avec Kombouaré comme entraîneur ? J'en parlerai avec lui. On ne va pas vendre tous les jeunes du centre. Je ne suis pas là pour dilapider le fonds de commerce. On ne les lâchera que s'il y a des bonnes propositions. Il faudra construire une équipe pour remonter, et procéder à un renouvellement. Mais je n'ai pas intégré la vente de joueurs pour finir la saison sur le plan financier, si c'est ce que vous voulez savoir."

"Tout ce que j'ai annoncé aux gens, c'est ce que m'avait promis Mammadov"

"On me reproche de mal gérer, mais il faut qu'on m'explique où j'ai fait une faute de gestion. Lire un bilan, je sais faire ça en deux minutes, c'était ma formation. Je n'ai pris aucun salarié en plus par rapport à la structure précédente. On n'a pas fait dans l'affectif, je me suis renforcé sur des postes qui me semblaient importants, notamment Xavier Thuilot, car il y avait un gros travail à faire sur la préparation du nouveau stade. Point final. Les non-résultats et la difficulté sportive entraînent trois mille idées ou trois mille critiques. C'est le monde moderne. Mais je m'en fous complètement. Mon adrénaline, ce n'est pas d'aller me battre contre des moulins à vent. C'est de trouver des solutions pour le club. La DNCG n'a pas apprécié que l'on soit passé par le CNOSF pour obtenir notre place en Ligue 1. Mais on est au mois de mai et on est encore là. On nous reproche aujourd'hui d'avoir fourni des documents comptables non valables ? Tout ce qui a été fait entre les Azéris et nous l'a été en liaison avec le cabinet Cliffort Chance, l'un des plus gros cabinets d'avocats parisiens. La personne qui suit le dossier s'est déplacée à chaque fois. Pascal Meunier, l'ambassadeur de France, était très souvent présent lors de mes rendez-vous. Je suis tranquille. On va fournir tous les documents nécessaires. Au niveau juridique, tout a été fait à cent mille pour cent dans la légalité. Après, je ne sais rien de ce qui a pu se passer là-bas, dans le pays."

"Mammadov m'a mis en porte-à-faux. C'est moi qui suis entre le marteau et l'enclume. Mais je ne regrette pas d'avoir fait appel à lui, sinon il n'y aurait plus de club. Qu'est-ce que je peux y faire ? Je ne suis pas là pour faire de l'image. Je ne vais plus jouer des films en étant jeune premier. Je me bats pour mon club que j'adore. Tout ce que j'ai annoncé aux gens, c'est ce que m'avait promis Mammadov et qui était attesté par des mails. Il n'a pas tenu ses engagements. je comprends que les gens soient en colère. Mais je me soucie d'abord de la pérennité du club. Même si je ne suis plus là. Les valeurs de Lens, elles n'appartiennent à personne."

Lance

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Lens-Montpellier en chiffres

Publié le par FatherTom

Lens-Montpellier en chiffres

- Et de vingt-deux... Les Lensois ont concédé dimanche face à Montpellier (0-1) leur vingt-deuxième défaite de la saison, la dixième au cours des douze dernières journées.

- Les Sang et Or viennent d'enchaîner quatre défaites consécutives : à Metz (3-1), face à Monaco (0-3), à Lille (3-1) et face à Montpellier. C'est la deuxième fois cette saison que les Artésiens subissent une telle série noire après les quatre défaites concédées de rang en février et mars.

- Depuis le début de la saison, Lens a perdu deux points dans les arrêts de jeu. En plus du point perdu face aux joueurs de la Paillade deux minutes après la fin du temps réglementaire, les Sang et Or avaient également perdu un point face à Guingamp (but breton une minute après la fin du temps réglementaire) et un à Bordeaux (but girondin après trois minutes de temps additionnel). À l'inverse, les Lensois avait récupéré un point lors du Derby disputé au Stade de France (but de Coulibaly après trois minutes de temps additionnel).

- Les joueurs du Racing ont disputé dimanche leur seizième match de la saison sans trouver le chemin des filets. Les Sang et Or restent d'ailleurs sur 373 minutes sans trouver l'ouverture "à domicile", pire série de la saison. Que ce soit à la Licorne ou au Stade de France, plus aucun Nordiste n'a fait mouche depuis le but de Pablo Chavarria face à Toulouse (1-0, le 14 mars).

- Antoine Kombouaré a dû composer son groupe en tenant compte de dix forfaits, record de la saison ! Baal, Bourigeaud, Cavaré, Fradj, Guillaume, Kantari, Ndiaye, Nomenjanahary et Seck étaient indisponibles alors que Valdivia était suspendu.

- En première mi-temps, Valentin Belon a remplacé Rudy Riou, touché au dos. Le Béthunois n'avait plus enfilé ses gants en Ligue 1 depuis le déplacement à Caen (4-1), le 21 février. C'est son cinquième match de la saison.

- Alharbi El Jadeyaoui a connu face aux Héraultais sa onzième titularisation de la saison, la première depuis le déplacement à Bordeaux (2-1), le 5 avril.

- Loïck Landre a-t-il terminé sa saison face à Montpellier ? Cinquième Lensois de la saison à recevoir un carton rouge, le défenseur sera automatiquement suspendu pour le déplacement à Nice. Mais il pourrait se voir infliger un deuxième match de suspension, à purger lors de la cloture du Championnat face à Nantes, à cause du premier carton jaune reçu dimanche, le troisième au cours des huit dernières rencontres.

FatherTom

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