Un arbitre peu avare en erreurs

Publié le par FatherTom

"Fabien ne touche pas le joueur, mais, à la limite, je peux comprendre que ça ne se voit pas à vitesse réelle, pestait Philippe Montanier à l'issue de la défaite artésienne à Metz (2-0), samedi, au cours d'un match marqué par une grossière faute d'arbitrage (voir notre article Un net coup d'arrêt) ayant entraîné l'exclusion de Fabien Centonze. Mais, surtout, je connais le règlement et il me semble que quand le ballon ne prend pas la direction du but, on ne met pas rouge." Et, encore moins, quand le défenseur ne touche pas l'attaquant...

Cette décision de Monsieur Batta est d'autant plus regrettable qu'elle a eu lieu au cours d'un match au sommet, entre deux équipes ayant gagné chacune toutes leurs rencontres de Ligue 2 qu'elles avaient eu à jouer jusque là. Malheureusement, l'arbitre, fils de son célèbre père, a déjà été influent sur le cours de la saison lensoise. La saison dernière, les Sang et Or avaient croisé sa route lors du deuxième acte (Lens-Nîmes, 1-2) et lors de la sixième journée (Lens-Lorient, 2-3). À chaque fois, des erreurs d'arbitrage avaient eu de lourdes conséquences sur le destin de la saison nordiste : faute sur Mouaad Madri non sanctionnée, penalty imaginaire pour Nîmes, exclusion sévère de Souleymane Diarra, penalty imaginaire pour Lorient, alors que les joueurs d'Éric Sikora étaient à quelques minutes de prendre leur premier point de la saison après cinq défaites de rang (voir notre article Batta, c'est pas le pied !)...

Mais les griefs lensois ne doivent pas aller uniquement vers Monsieur Batta. Les décisions de la Ligue sont également regrettables. La LFP a en effet choisi cette saison d'utiliser l'assistance vidéo en Ligue 1, tout en excluant la Ligue 2 de cette avancée technologique. Avec la VAR, Fabien Centonze aurait pu continuer à jouer au-delà de la trente-septième minute : l'exclusion directe est un des quatre cas* après lesquels l'abitre peut avoir recourt à la vidéo.

FatherTom

L'assistance vidéo n'est utilisée en Ligue 1 que dans quatre cas de figure : après un but marqué, après une situation de penalty, sur une exclusion directe et sur une erreur d'identité.

Photo : rclens.fr