Coup de tonnerre sans coup de foudre
Lens a obtenu une victoire, hier à Lyon (1-2). Les Sang et Or, encore une fois vêtus de vert - peut-être reste-il en boutique un important stock de maillots à écouler d'ici la fin de saison ? -, ont été nettement dominés par des Gones qui ont eu 69% de la possession de balle et ont touché 75 ballons dans la surface artésienne, sans pour autant se montrer vraiment dangereux, les statistiques ne leur accordant que quatre tirs cadrés et 0,95 xG.
Un seul but, c'est ce qu'ont réussi à marquer les joueurs de Paulo Fonseca. Profitant d'une mauvaise appréciation d'Hamzat Ojediran, Georges Mikautadze a égalisé et permis à l'OL et à ses supporters de croire en la victoire (79ème) avant que Anass Zaroury ne mette fin six minutes plus tard à leur espoir de succès et probablement à leur rêve de Ligue des Champions. Le Marocain - qui se dit "satisfait de [sa] première saison en Ligue 1" - a inscrit son premier but sous le maillot lensois. Mais quel but ! Une splendide frappe qui a terminé vingt-cinq à trente mètres plus loin dans la lucarne de Lucas Perri. Du haut du stade, les supporters du Racing n'ont probablement pas bien vu le chef-d’œuvre. Mais au moins étaient-ils au sec.
Comme Goduine Koyalipou, auteur de l'ouverture du score (21ème) suite à un corner qu'il avait obtenu, le natif de Malines ne s'est mis en évidence que sur cette phase de jeu. La beauté de son geste technique et le scénario de la rencontre ont fait du succès un beau succès, ce qui n'aurait probablement pas été le cas si le Racing l'avait emporté sur le plus petit des scores en se contentant de faire ce pour quoi il était venu dans le Rhône : défendre. Un manque d'ambition dans le jeu qui illustre le déclassement d'une équipe qui conclura sa saison à la huitième ou neuvième place, sa plus mauvaise performance depuis la remontée de 2020.
Lance