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427 articles avec humeur

Les fans du Racing étaient de retour !

Publié le par Lance

Le Stade Pierre Brisson accueille cette saison le Red Star et enregistrait la pire affluence moyenne de Ligue 2 avant la venue du RC Lens. D'une capacité de 6 656 places assises (les 4 000 places debout situées derrière les buts ne peuvent être vendues dans les compétitions organisées par la LFP), l'enceinte beauvaisienne avait accueilli de 983 (Red Star - Brest) à 2 042 spectateurs (Red Star - Nancy) lors des neuf premiers matches de L2 s'y étant disputés depuis le début de la saison (moyenne de 1490 spectateurs par match).

Les fans du Racing étaient de retour !

Samedi dernier, 6 113 personnes avaient pris place dans les travées du Stade Brisson. Ce n'est évidemment pas la programmation du match un samedi après-midi (une première pour le club audonien sur son terrain neutre picard) qui a suscité un engouement exceptionnel chez les supporters du double Champion de France (1934, 1939) et quintuple vainqueur de la Coupe de France (1921, 1922, 1923, 1928, 1942). Cette affluence sans précédent s'explique évidemment par la fidélité des supporters lensois, nombreux à avoir fait le plus court déplacement hors du Nord-Pas-de-Calais. La tribune visiteurs du Stade Brisson ayant rapidement affiché complet, les dirigeants lensois ont obtenu de leurs homologues parisiens des places dans un deuxième parcage, dans la tribune opposée, tandis que les fans du RCL étaient encore plus nombreux dans les autres parties de l'enceinte. "Longtemps, le spectacle a été plus dans les tribunes que que sur le terrain, observait dimanche Franck Gineste dans les colonnes du Parisien. Venus en nombre, les supporters lensois ont assuré l'ambiance dans un stade affichant presque complet." "Pas habitué à vibrer, le Stade Brisson a vu passer une tornade Sang et Or, rapportait Édouard Wayolle dans les colonnes de La Voix du Nord. Pas moins de la moitié des 6 113 spectateurs de l'enceinte temporaire se sont levés pour fêter le but de la victoire en toute fin de match."

Interdits de déplacement entre le Pas-de-Calais et Quevilly, Ajaccio et Paris à l'occasion des trois précédents matches du Racing joués loin de Bollaert, les supporters lensois ont - dans leur très grande majorité - donné la meilleure des réponses à tous ceux qui décident trop souvent de les priver de leur passion. "Nul doute que ce samedi 9 janvier 2016 restera un bout de temps dans la mémoire des fans présents à Beauvais", estimait Édouard Wayolle. La disposition des deux tribunes visiteurs a donné lieu à un jeu de ping-pong où les chants remplaçaient la petite balle blanche." La victoire lensoise a été célébrée par deux clappings successifs, le premier pour les supporters regroupés en tribune ouest, le second pour ceux en tribune est. Inédit !

Aux côtés de ces supporters faisant la bonne image du Racing Club de Lens se trouvaient malheureusement aussi des personnes dont le passage n'a probablement pas laissé un bon souvenir aux riverains de la rue de Clermont : jets de canettes de bière et de bouteilles d'alcool sur les trottoirs ou dans les jardins, besoins naturels faits contre les murs de maisons ou les murets de jardins, état d'ébriété (en fin de rencontre, une ambulance a dû emmener une personne apparemment victime d'un coma éthylique). Le tout sous les yeux de forces de l'ordre totalement indifférentes. Les autorités préfèrent laisser faire, ne pas rappeler à l'ordre ceux qui méritent de l'être et fermer des tribunes en cas d'incident...

Les fans du Racing étaient de retour !

Lance

Photo 1 : La Voix du Nord

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Un match qui n'a pas soulevé les foules

Publié le par Lance

Un match qui n'a pas soulevé les foules

Deux semaines après avoir battu Bourg-en-Bresse (2-0), les joueurs lensois ont retrouvé Bollaert, hier à l'occasion d'un match amical contre le RWS Bruxelles (deuxième division belge). Les supporters devront, eux, attendre deux semaines de plus pour retourner dans leur stade. Comme la quasi-totalité des entraînements depuis le début de saison*, la rencontre s'est disputée à huis clos. Une mauvaise initiative qui avait déjà été prise quatre semaines plus tôt, à l'occasion d'un match disputé contre Amiens sur un des terrains de la Gaillette.

Les fans du Racing ont été informés sur Twitter du score du match (0-0) quelques minutes après la fin de l'opposition. Plus de quatre heures après le coup de sifflet final, le site officiel du club a jugé utile de les informer de la composition d'équipe. Quelle bonté ! Ce geste permet de constater que de nombreux joueurs ont bénéficié de temps de jeu, y compris Christian Bekamenga et Guirane N'Daw, dont le départ est espéré d'ici le 1er février. En revanche, Valentin Belon, Aristote Madiani et Taylor Moore n'ont pas été retenus pour ce match alors que Pablo Chavarria, Jonathan Nanizayamo et Pierrick Valdivia y ont renoncé en raison d'une blessure.

Un résumé vidéo de deux minutes et trente-cinq secondes accompagné d'une (courte) interview d'Antoine Kombouaré ont également été mis en ligne. Ça ne remplace en aucun cas la présence au stade et ne peut nullement satisfaire ceux qui aiment le RCL. D'ailleurs, que s'est-il passé lors des quatre-vingt-sept minutes et vingt-cinq secondes (sans compter le temps additionnel) non diffusées par le club ?

"Je n’ai pas aimé ce match d’entraînement, fait savoir l'entraîneur lensois. Il était largement à notre portée. On n’a pas fait ce qu’il fallait. Ce n’est pas un bon 0-0. Lors des matches compliqués, face à des adversaires redoutables, il faut être capable de grappiller des points. Et contre des équipes largement à notre portée, il faut gagner ! C’est la leçon que l’on doit retenir pour cette seconde partie de saison. Il a manqué un peu de tout : de la discipline, de la rigueur, de la vitesse dans le jeu de passe. Il fallait jouer à un rythme plus élevé, être capable de faire courir davantage l’adversaire et surtout amener des situations offensives qui auraient permis d’avoir plus d’occasions." Les joueurs y seraient peut-être parvenus en étant poussés par un public !

Lance

* Depuis la reprise de l'entraînement, le 25 juin, seulement neuf séances d'entraînement ont été ouvertes au public.

Photo : rclens.fr

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Mercato : ne pas répéter l'erreur de 2013...

Publié le par Lance

Mercato : ne pas répéter l'erreur de 2013...

Lens est redevenu performant. Grâce à une série de neuf matches sans défaite (quatre victoires, cinq nuls), le Racing occupe aujourd'hui la septième place du classement de Ligue 2, à deux points de la troisième. La montée en fin de saison est donc une hypothèse qui ne peut être exclue. "En début de saison, on s'était donné deux ans pour remonter, rappelait Gervais Martel après la victoire acquise aux dépens de Bourg-en-Bresse. Mais ça n'empêche pas que l'appétit vient en mangeant."

Le club du Pas-de-Calais se trouve dans une situation comparable à celle de la saison 2012-13. Une série de dix matches sans défaite avait alors permis aux joueurs d'Éric Sikora de se classer huitièmes à l'issue de la phase aller, à cinq points de la troisième place. Pour espérer jouer la montée, l'effectif aurait alors dû être renforcé. "On fera en sorte que l’équipe soit la meilleure possible tout en sachant que la montée sera difficile, mais possible", reconnaissait Luc Dayan le 15 janvier 2013. Les départs de Kasraoui, Mugrabi et Pollet avaient permis de libérer de la masse salariale mais aucun joueur n'avait rejoint les rangs Sang et Or. Les dirigeants du club s'étaient intéressés à Jérémy Bokila, attaquant alors inconnu et qui l'est tout autant trois ans plus tard*. "On a eu des discussions très avancées avec Jérémy Bokila, confiait Dayan au lendemain de la fermeture du mercato. On était d’accord avec le joueur concernant les conditions salariales mais on avait une interrogation sur les conditions dans lesquelles il avait quitté le club roumain." Lens avait donc fini la saison avec Yoann Touzghar comme seul attaquant de pointe d'expérience, ses remplaçants se nommant Julien Leghait (19 ans et vingt minutes réparties en quatre matches de L2 à l'époque) et Baptiste Guillaume (17 ans et aucun match professionnel en janvier 2013). "Ça nous pénalise un peu, regrettait Sikora, mais maintenant c’est fini et il faut regarder devant. Notre groupe est capable d’aller chercher les choses." Dix-huitième équipe de Ligue 2 sur la phase retour, le RCL avait conclu le Championnat à la douzième place à vingt-quatre points du troisième et cinq points du dix-huitième.

Pour rêver de Ligue 1 d'ici le printemps, Lens devra se renforcer à l'occasion du marché hivernal des transferts qui a débuté à minuit et prendra fin le lundi 1er février à 24 heures. ''On envisage quelques départs, a fait savoir Gervais Martel. Mais ce n'est certainement pas pour affaiblir l'équipe. C'est pour la renforcer. On n'a pas non plus l'intention de faire arriver dix joueurs. Ce serait totalement idiot car le groupe commence à se trouver. En revanche, c'est vrai qu'il y a des manques. Ça mérite qu'on y réfléchisse." Principales déceptions du recrutement estival, Guirane N'Daw et Christian Bekamenga ne sont plus convoqués pour les matches de L2 depuis respectivement la onzième et la quatorzième journée. Les dirigeants s'activent depuis plusieurs semaines maintenant pour leur trouver une porte de sortie. Du côté des arrivées, la priorité est la recherche d'un buteur. Elle serait évidemment rendue moins compliquée si le Racing disposait de davantage de moyens financiers, c'est à dire si l'actionnariat du club évoluait prochainement.

Lance

* Depuis janvier 2013, Bokila a évolué au FK Terek Grozny (Russie) puis, depuis le début de saison, au Guangzhou R&F Football Club (Chine).

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Encore un mauvais tour de Lavis

Publié le par Lance

Monsieur Lavis vient rarement à Bollaert. Après Lens-Reims (0-2) et Lens-Sedan (4-2) en 2011-12 puis Lens-Le Mans (2-2) et Lens-Auxerre (1-0) en 2012-13, l'arbitre de la Ligue Méditerranée a foulé la pelouse de l'enceinte artésienne pour la cinquième fois de sa carrière, samedi contre Bourg-en-Bresse (2-0).

Ces quelques matches ont suffi à identifier ce qui semble être son point faible : la charge d'un attaquant sur un gardien de but. Par deux fois, il a en effet refusé un but au RCL pour une même faute, pourtant inexistante. Le 30 juillet 2011, à l'occasion de la première journée de Championnat, un corner de Pierre Ducasse dévié par Ala-Eddine Yahia avait été victorieusement repris de la tête par Eduardo après seulement 108 secondes de jeu. Le but était valable mais le score était pourtant resté à 0-0 jusqu'à un but de Clément Tainmont (24ème). Les Rémois s'étaient au final imposés 0-2.

Quatre saisons plus tard, Benjamin Bourigeaud a servi sur corner Simon Banza. Encore une fois, le but était valable mais le Racing n'a pu creuser un avantage obtenu en première période grâce à des buts de Bourigeaud (14ème) et Chavarria (31ème). Dommage pour le jeune attaquant lensois qui avait là inscrit le premier but de sa carrière.

Lance

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Nous sommes allés à Charléty

Publié le par Lance

"Un arrêté ministériel interdit actuellement le déplacement des supporters visiteurs dans les stades de football", lisait-on dans les colonnes de La Voix du Nord samedi ; le même jour, L’Équipe évoquait une "interdiction de déplacement pour les visiteurs [...] en raison de l'état d'urgence" et la plupart des médias faisaient de même. Aucun arrêté n'a pourtant été pris pour interdire l’ensemble des supporters de se déplacer. L'arrêté signé par Bernard Cazeneuve le 27 novembre interdisait en fait "le déplacement individuel ou collectif, par tout moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter du club en déplacement ou se comportant comme tel [...] entre le département du siège de ce club [...] et la commune dans laquelle est implantée le stade où se déroule la rencontre". Vendredi, le déplacement était donc interdit entre le Pas-de-Calais et Paris.

Nous sommes allés à Charléty

Habitant le département du Nord, nous avons donc décidé de nous rendre au Stade Charléty... sans couleurs Sang et Or. À peine arrivés devant l'enceinte, un groupe de quatre ou cinq policiers vient vers nous. "Vous venez voir le match ? Vous soutenez quel club ?" nous demande l'un d'eux, de façon assez agressive, alors qu'un autre nous ordonne de présenter nos papiers. Sentant le piège, nous lui indiquons que nous venons en amateur de foot. Le lieu de résidence inscrit sur nos cartes d'identités fait immédiatement de nous des supporters du RCL : "Les supporters lensois n'ont pas le droit d'être là. Suivez-nous."

Direction l'angle du Boulevard Kellermann et de l'Avenue Pierre de Coubertin où plusieurs fourgons de police sont garés. Des supporters lensois ont été arrêtés et sont présents dans l'un d'eux. Une policière souhaite que nous y montions également. Nous lui expliquons que nous sommes venus voir le match car aucun texte ne nous l'interdit et souhaitons lire avec elle l'arrêté, que nous avions pris soin d'emporter. "Je le connais", affirme-t-elle. Elle ment. Comme tous les membres des forces de l'ordre présents autour du stade, elle fait appliquer un texte qu'elle ne connaît pas... et le fait donc très mal. Après quelques minutes d'explications de texte, des policiers tentent de justifier la raison pour laquelle ils veulent nous arrêter. "Le Nord c'est en haut, le Pas-de-Calais c'est en-dessous, vous avez donc traversé le Pas-de-Calais pour venir." Non, le département du Nord est à l'est, celui du Pas-de-Calais à l'ouest et il est donc possible d'aller du Nord à l'Ile de France sans passer par le Pas-de-Calais. "Il y a une réforme administrative en ce moment" avance un autre, qui confond les régions et les départements, quasiment inchangés depuis la Révolution française. "Lens, c'est dans le Nord ou dans le Pas-de-Calais ?" s'interroge un troisième.

La discussion s'éternise. Nous menaçons de porter plainte devant le tribunal administratif si nos droits ne sont pas respectés. Les agents de police décident alors de nous rendre nos papiers d'identité en nous menaçant : "si vous essayez d'entrer dans le stade, vous serez placés en garde à vue". "Pour quelle raison ?" demande-t-on, sans obtenir de réponse.

Nous nous éloignons un peu de Charléty pour y revenir quelques dizaines de minutes plus tard. Cette fois, nous ne sommes pas contrôlés et pouvons donc franchir les grilles du stade. D'abord restés prudents et donc discrets, les supporters lensois se manifestent sur le but et davantage encore en fin de rencontre. Ils représentent une part non négligeable des 3 835 spectateurs (deuxième affluence de la saison à Charléty derrière le derby contre le Red Star).

Nous sommes allés à Charléty

Environ trente-cinq supporters ont en revanche passé la soirée au commissariat pour avoir voulu assister à un match de foot de leur équipe. Soit ils venaient du Pas-de-Calais et tombaient sous le coup d'un arrêté inacceptable ; soit ils venaient d'un autre département et n'ont pas réussi à faire respecter leurs droits.

Le ministre de l'Intérieur justifiait notamment son arrêté par le fait que "les forces de l'ordre sont particulièrement mobilisées pour faire face à [la menace terroriste] sur l'ensemble du territoire national" et "ne sauraient être détournées de cette mission prioritaire pour répondre à des débordements liés au comportement de supporters dans le cadre de rencontres sportives". Les forces de l'ordre étaient pourtant en nombre, vendredi autour de Charléty. Pas pour encadrer les supporters mais pour les arrêter.

Lance et FatherTom

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