Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

427 articles avec humeur

Lens s'envole pour la Ligue des Champions

Publié le par FatherTom

Lens s'envole pour la Ligue des Champions

Lens était dans la salle d'embarquement depuis le week-end dernier lorsque, après leur victoire à Lorient, les Sang et Or avaient creusé l'écart sur Marseille, vaincu à Lille (voir notre article Lens y est presque !). Il ne restait plus qu'à valider le billet pour la Ligue des Champions. C'est désormais chose faite : vingt-et-un ans après, le Racing Club de Lens retrouve la plus grande compétition entre clubs suite à son succès face à Ajaccio hier (3-0) qui lui assure la deuxième place.

On retiendra de cette rencontre la fête qui a suivi cette victoire vite pliée. La rencontre en elle-même tombera vite dans l'oubli. C'est qu'il faut être deux pour voir un bon match et Ajaccio n’a vraiment rien montré. On regrettera cependant le manque de spontanéité de ces célébrations. Il n'y avait d'une part plus guère de suspens depuis quelques jours et tout avait d'autre part été organisé en amont. L'époque a changé et les envahissements festifs de la pelouse disparaissent malheureusement même à Lens.

On retiendra de cette rencontre que Loïs Openda a égalé le record de Roger Boli de vingt buts marqués en une saison. Merci aux Ajacciens d'avoir fait une faute dans la surface de réparation. Cela a permis au Belge, moins fringant que dernièrement, de marquer et au public de chanter longuement à la gloire de l'ancien attaquant. L'époque a changé mais ceux qui ont marqué l'histoire du Racing restent dans les mémoires.

Lens se déplacera samedi prochain à Auxerre pour l'ultime rencontre de la saison. L'objectif individuel d'Openda sera de dépasser Boli, l'objectif collectif sera de ne pas fausser le Championnat, les Icaunais jouant leur maintien dans l'élite.

FatherTom

Championnat de France 2022-23 - Ligue 1
Trente-septième journée

Lens-Ajaccio : 3-0
Buts : Machado (16ème), Thomasson (22ème), Openda (35ème, s.p.)
Avertissements au Lensois Openda (57ème) ; aux Ajacciens (Strata, 13ème), Gonzalez (33ème)

Lens : Samba - Gradit, Danso, Medina - Sotoca (Saïd, 82ème), Abdul Samed, Fofana (cap.), Machado (Haïdara, 69ème) - Fulgini (Claude-Maurice, 82ème), Thomasson (Pereira Da Costa, 69ème) - Openda (Buksa, 69ème). Entraîneur : Franck Haise

Ajaccio : Sollacaro - Youssouf, Gonzalez, Vidal, Avinel, Strata - Bayala, Marchetti (cap.), Barreto (Coutadeur, 74ème), Nouri (Chegra, 67ème) - Touré (Soumano, 74ème). Entraîneur : Olivier Pantaloni.

Publié dans Humeur

La fête est momentanément finie !

Publié le par Lance

Les dirigeants lensois étaient restés muets. Depuis le 22 avril, date de l'anniversaire du KSO notamment fêté par un anniversaire ayant entraîné l'interruption du match Lens-Monaco durant un court moment, seul Franck Haise s'était exprimé sur le sujet. À l'issue de la rencontre, l'entraîneur avait fait part de sa colère. "Ça m’a énervé, ça je vous le confirme, pestait Haise. Déjà, ça casse le rythme. On sait que ce sont des choses qui sont interdites. On peut faire une belle fête. Ils le savent très bien les supporters. Il ne faut pas confondre. En effet, ça m’a énervé. Il n'y a qu'un endroit pour faire des feux d'artifice, c'est le terrain. C'est aux joueurs de les faire."

La Commission de discipline de la LFP s'est prononcée hier sur les incidents et a décidé de la "fermeture pour un match ferme des espaces réservés aux groupes KSO et Red Tigers de la tribune Marek du Stade Bollaert-Delelis" et de la "fermeture pour un match avec sursis de la tribune Marek du Stade Bollaert-Delelis." Environ 500 supporters seront donc privés de match. La décision est justifiée concernant les membres du KSO puisqu'il ne s'agit pas d'un acte isolé mais d'une action coordonnée de la part d'une association désireuse de fêter son anniversaire. Elle laisse en revanche place aux doutes concernant les Tigers. Si des engins pyrothechniques ont bien été utilisés dans la partie de tribune qu'occupent les RT, s'agissait-il bien d'un acte décidé par le groupe ou était-ce un acte isolé, auquel cas une sanction individuelle s'imposait ?

Sur son site ou ses réseaux sociaux, le RCL n'a pas écrit le moindre mot sur les incidents ni sur la sanction qui en résulte. Arnaud Pouille s'est toutefois exprimé sur le sujet dans l'après-midi, sur le site de La Voix du Nord. Le directeur général du RCL "le regrette parce qu’on est dans une période faste dans l’histoire du club et que ça va priver pas mal de gens du match, mais c’est logique compte tenu de la dangerosité de l’utilisation de mortiers. [...] Mais un moment, stop c’est trop dangereux. On comprend aussi que ça ne peut pas rester non sanctionné. J’espère qu’on passera vite à autre chose après." Pas trop vite tout de même ! Le club - qui n'a pas eu le courage de faire preuve de fermeté en prenant lui-même des sanctions et a préféré se cacher derrière la Commission de discipline de la LFP - serait bien inspiré d'adopter une politique de tolérance zéro, réclamée à plusieurs reprises sur ce blog.

Sans la mise en place d'une politique visant à exclure systématiquement des tribunes ceux qui ne respectent pas les lois, il est à craindre que le sursis injustement infligé à l'ensemble de la tribune Marek finisse par tomber. Certains semblent en effet ne toujours pas avoir compris ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas dans un stade. "J’ai vu les représentants des deux groupes, rapporte Pouille. J’ai ressenti qu’ils n’avaient pas mesuré les conséquences possibles. Ils pensaient qu’avoir été plutôt sages pendant la saison plaiderait en leur faveur. Mais l’utilisation de mortiers à l’intérieur d’une enceinte, c’est dangereux, donc c’est une sanction ferme.''

Lance

Publié dans Humeur

Putain, vingt-cinq ans...

Publié le par FatherTom

C'était il y a vingt-cinq ans, le 2 mai 1998. Lens perdait la finale de la Coupe de France face au Paris-SG (1-2). Les joueurs de Franck Haise pourront demander des conseils à ceux de Philippe Montanier pour s'illustrer dans cette compétition, ce soir lors de leur match de Championnat disputé à Toulouse. Si le Téfécé est parvenu samedi soir à ajouter "en lettres capitole" une ligne à son palmarès, comme le titrait L'Équipe dimanche, le quart de siècle du RCL dans la plus vieille compétition française s'écrit en effet en lettres minuscules...

Un quart de siècle, ce sont bien sûr de nombreux espoirs et désespoirs vécus. Les souvenirs se précipitent et celui de la saison 2009-10 se faufile devant les autres, comme les joueurs de Jean-Guy Wallemme qui étaient parvenus à s'immiscer aux portes du Stade de France. Ils y avaient cru jusqu'au bout, et même plus d'ailleurs, éliminés en demi-finale à Monaco le 13 avril 2010 sur un but de Moussa Maazou en prolongation. Cette unique qualification en demi-finale de ces vingt-cinq dernières années clôturait un beau parcours, les promus artésiens ayant éliminé à Bollaert le futur Champion de France Marseille (3-1) et Saint-Étienne (3-1).

Durant ces vingt-cinq années, Lens n'a pas toujours été proche du Stade France. Comme le 4 janvier 2015, pour un déplacement à Calais au Stade de l'Épopée face à Lyon, Bollaert étant en travaux. Ce fut tout sauf le début d'une épopée, les Artésiens étant éliminés d'entrée (2-3). Trop souvent, Lens a calé d'entrée face à un plus petit que lui, en 1999-2000 face à Besançon (N), en 2008-09 face à Arras (CFA2), en 2011-12 contre Sannois-Saint-Gratien (N), en 2015-16 face à Quevilly (CFA). Ou encore en 2007-08, face à Niort (L2), encore un 4 janvier. Bollaert avait grondé et avait appelé à la démission de Francis Collado. Quatre jours plus tard, Daniel Leclercq revenait à la tête du Racing.

Laszlo Bölöni avait lui signé son arrivée à Lens d'une drôle de manière. Ses joueurs avaient été balayés au Parc des Princes face au Paris-SG (5-1). Cela annonçait la descente en Ligue 2 dans laquelle évoluaient aussi les joueurs d'Éric Sikora, auteurs le 27 février 2018 d'une des plus grosses déceptions de l'histoire du club, à Nantes face aux amateurs des Herbiers (0-0), Souleymane Diarra et Walid Mesloub ne transformant pas leur tir au but. Près de vingt ans plus tôt, le 13 mars 1999, le Champion de France lensois était déjà sorti aux tirs-au-but en quart de finale, face au Laval (1-1) de Christophe Gardié.

Perdre face à des amateurs en quart de finale, c'est déjà la mésaventure qui était arrivée aux Nordistes en 2006-07. Alors qu'ils luttaient pour la Ligue des Champions, les joueurs de Francis Gillot étaient tombés le 28 février 2007 face à Monceau-les-Mines (1-0), alors en CFA.

Les Lensois assisteront peut-être ce soir au tour d'honneur des Toulousains, trophée en main. Les Sang et Or avaient dû se contenter, eux, d'un tour d'honneur d'Hafiz Mammadov, en prélude d'une large défaite à Monaco (6-0), le 26 mars 2014, en quart de finale. Cela mettait fin à un beau parcours au cours duquel les hommes d'Antoine Kombouaré, alors en Ligue 2, avaient réussi l'exploit d'éliminer deux équipes de Ligue 1 aux deux tours précédents : Bastia (2-1) à Bollaert et surtout Lyon (1-2) à Gerland.

C'était alors la période la plus faste du Racing en Coupe de France avec deux quarts de finale consécutifs, ce que les Nordistes n'ont réalisé qu'une seule fois lors de ce quart de siècle. La saison précédente avait été marquée, le 17 avril 2013, par le moment le plus intense de ces dernières années en Coupe de France. Après avoir notamment fait tomber Rennes en janvier, les joueurs d'Éric Sikora, alors en Ligue 2, avaient défié Bordeaux (défaite 2-3) dans un stade plein et une ambiance rarement égalée.

Il n'y avait plus une place dans le stade et même Cristian Lopez, croisé dans la tribune visiteurs du Stadium, le 12 novembre 2016, face à Marcq-en-Barœul (qualification 0-3), n'en aurait pas trouvé. Il en restait beaucoup cependant le 3 janvier 2004 quand seuls 11 083 fidèles avaient pris place dans les travées de Bollaert pour assister à la qualification lensoise lors de son entrée dans la compétition face au Mans (1-0). Il faisait très froid et les Nordistes s'étaient qualifiés malgré les aléas de la météo, contrairement au 8 décembre 2019 avec une élimintaion sans gloire dans le vent de Dieppe (1-2) et contrairement encore aux saisons 1999-2000, à Besançon, et 2008-09, face à Arras, les deux fois sous la neige. En 2009-10, le manteau blanc avait eu raison de l'affiche Compiègne-Lens, reportée peu avant le coup d'envoi.

Il y a ces moments gravés dans les mémoires et des souvenirs qui peinent à revenir. Par exemple ce seizième de finale de la saison 2004-05 qui aurait vu, paraît-il, le LOSC éliminer le Racing (3-2). Aucun souvenir. Tout le contraire du Derby du 4 janvier 2022 pour lequel on est encore transporté par la frappe enroulée de Seko Fofana et les parades de l'éphémère Wuilker Farinez, chef d'œuvre malheureusement établi devant seulement 5 000 spectateurs, la faute aux jauges, et sans lendemain. Au tour suivant, le Racing tombait à Bollaert face à Monaco (2-4) malgré cette cruelle statistique : depuis sa remontée, Lens est à ce jour invaincu en Ligue 1 face à Monaco (quatre victoires, deux nuls), mais pas en Coupe de France...

Et Toulouse dans l'histoire ? On se souvient d'une élimination sous le soleil occitan le 25 janvier 2003, en seizième de finale (1-0). Mais surtout, puisque le Téfécé vient de remporter le trophée en battant en finale le tenant du titre, on se met à rêver que le match de ce soir soit une répétition de la finale de la Coupe de France 2024...

FatherTom et Lance

Publié dans Humeur

Bollaert sanctionné comme le Vélodrome ?

Publié le par Lance

Quatre jours après les fumigènes et le feu d'artifice ayant marqué le trentième anniversaire du KSO, la Commission de discipline de la LFP s'est réunie hier. Elle "a demandé des documents complémentaires au club artésien après le feu d’artifice tiré en tribune, rapporte La Voix du Nord. Il reste sous la menace d’un huis clos partiel."

Ladite commission s'est en revanche prononcée sur des incidents qui se sont produits à Marseille. "À la suite notamment d'usage d'engins pyrotechniques, le Vélodrome écope d'une fermeture pour deux matches de l'espace réservé aux Fanatics du virage Nord" indique ce matin le journal L'Équipe. Il faut espérer que la sanction concernant le Racing sera du même esprit et visera seulement les membres de l'association (ou des associations ?) ayant fait usage d'objets interdits dans les stades.

Cinq jours après les incidents de Lens-Monaco, la direction du RCL reste muette. Il est regrettable qu'elle n'a toujours pas décidé de devancer la Commission de discipline et ainsi de sanctionner elle-même les membres du groupe responsable de l'interruption de la rencontre à la trentième minute du match en leur interdisant d'assister aux dernières rencontres de la saison et en les privant des 20% de réduction accordés sur les abonnements 2023-24 aux membres des associations de supporters.

Lance

Photo : La Voix du Nord

Publié dans Humeur

Quelles sanctions pour le RCL ? Et pour le KSO ?

Publié le par Lance

Quelles sanctions pour le RCL ? Et pour le KSO ?

Dimanche, au lendemain du match Lens-Monaco, le RCL a souhaité sur les réseaux sociaux un bon anniversaire au KSO. Au lendemain d'une célébration d'anniversaire qui va mener le troisième de Ligue 1 devant la commission de discipline de la LFP, le club aurait pu s'en passer. À la trentième minute de la rencontre, des fumigènes et un feu d'artifice ont marqué les festivités du trentième anniversaire du groupe.

Aucun membre de la direction du club ne s'est exprimé publiquement sur le comportement des membres de cette association. Aucun communiqué n'a été publié par le Racing alors que ces incidents, qui ont entraîné une courte interruption de la rencontre, inquiètent de très nombreux supporters. Seul Franck Haise a fait part de sa colère. "Ça m’a énervé, ça je vous le confirme, pestait l'entraîneur à l'issue de la rencontre. Déjà, ça casse le rythme. On sait que ce sont des choses qui sont interdites. On peut faire une belle fête. Ils le savent très bien les supporters. Il ne faut pas confondre. En effet, ça m’a énervé. Il n'y a qu'un endroit pour faire des feux d'artifice, c'est le terrain. C'est aux joueurs de les faire."

Quelles sanctions pour le RCL ? Et pour le KSO ?

La tribune Marek, où prennent place les membres du KSO, pourrait en effet prochainement être fermée, sanction infligée à plusieurs tribunes de stades cette saison. À cause de quelques imbéciles incapables de respecter la loi et préférant mettre en avant leur association plutôt que penser à l'intérêt général, des milliers de supporters se tenant correctement dans les enceintes sportives pourraient à nouveau être privés de match, alors que le RCL dispute une fin de saison passionnante et recevra le 6 mai Marseille pour un choc crucial dans la course à la deuxième place.

L'Équipe indique dans son édition de lundi que "le feu d'artifice pourrait coûter cher. (...) La menace d'une sanction est réelle, tandis que la commission de discipline de la LFP va évidemment se saisir du dossier. Lens n'est pas sous le coup d'un sursis mais peut craindre, au-delà d'une amende certaine, d'être privé d'une partie de son public."

Comme après chaque incident, nous souhaitons que le Racing fasse preuve de sévérité envers tous les fautifs qui seront identifiés. Les incidents du match RCL-ASM n'étant pas un acte isolé mais étant l’œuvre d'un groupe désireux de fêter son anniversaire, tous les membres de cette association doivent être sanctionnés. Il ne serait pas choquant qu'ils ne puissent assister à aucune des rencontres de fin de saison et que - pour payer une partie de l'amende qui sera de "1500 euros par fumigène tiré comme pour chaque feu d'artifice" (La Voix du Nord) - la réduction de 20% accordée par le club sur les abonnements des membres d'associations de supporters soit retirée aux membres du KSO.

Lance

Photos : La Voix du Nord, AFP

Publié dans Humeur

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 > >>