Maoulida n'était pas inspiré

Publié le par FatherTom

Maoulida n'était pas inspiré

On avait connu Toifilou Maoulida mieux inspiré. L'attaquant effectuait son retour à Bollaert lundi dernier avec Nîmes (1-0) près de deux ans après sa dernière venue dans le Pas-de-Calais. Il n'avait en effet plus foulé le rectangle vert artésien depuis le 21 janvier 2014 alors qu'il portait le maillot bastiais, à l'occasion d'un seizième de finale de Coupe de France. "J’ai eu la chance d’inscrire beaucoup de buts dans ce stade et ça crée énormément d’émotions", se remémorait avant la rencontre celui qui a inscrit vingt-deux buts à Bollaert en Championnat (dix-neuf avec Lens, deux avec Metz et un avec Bastia). Son total personnel aurait pu être augmenté d'une unité s'il n'avait pas manqué son face à face de début de rencontre, Joris Delle ayant détourné sa tentative alors qu'il s'était présenté seul face au but.

S'il n'a pas fait preuve de clairvoyance sur cette action, Maoulida en avait également manqué quelques jours avant la rencontre, quand il voyait en Lens "un concurrent direct pour le maintien". La victoire des joueurs du Racing face aux Crocodiles s'est en effet inscrite dans une dynamique qui fait de Lens une équipe à l'affut plutôt qu'un candidat à la descente en National. Le RCL présente ainsi le quatrième meilleur bilan des trois derniers mois de compétition. Désormais dixième de Ligue 2, Lens compte sept longueurs de retard sur la troisième place (dernier billet pour la L1) et neuf unités d'avance sur le dix-huitième (dernier billet pour le National).

"Pour remonter en Ligue 1, il faut une équipe d’expérience, estimait Maoulida avant le match, avec davantage de justesse cette fois. La mayonnaise n’a pas encore pris entre les cadres et les jeunes joueurs lensois. Mais c’est un groupe de qualité. Le RC Lens fait partie des meilleures équipes de ce Championnat." Si les contenus actuels des matches des Nordistes rendent peu probable une montée de ce Lens-là, il est difficilement envisageable de voir une équipe qui n'a perdu qu'une fois au cours des onze dernières rencontres terminer dans les trois derniers. Tout le contraire de Nîmes qui, évoluant à un rythme d'équipe de seconde partie de tableau, a bien du mal à faire oublier son handicap de huit points qu'il s'était vu infliger avant le début de la saison.

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